DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un soir, alors qu’une comète s’apprête à passer au-dessus de Los Angeles, Em se rend à un dîner entre amis et s’aperçoit en route que son téléphone portable ne marche plus. Une fois arrivée, les personnes présentes évoquent des faits étranges qui se seraient produits dans des circonstances similaires. Brusquement, la maison se retrouve plongée dans le noir. Selon Em, les événements inexplicables qui s’ensuivent sont le fait de l’un des invités qui agirait avec la complicité de résidents malveillants et potentiellement dangereux d’une habitation voisine. Alors que la tension est à son comble, les convives font une découverte inattendue qui changera, pour chacun et à jamais, le cours de son existence.

AVIS : "Coherence" sort des sentiers battus pour nous proposer un scénario quasiment original, quasiment car un autre film partait du même postulat (à savoir une comète modifiant le court des choses et permutant le nombre de dimensions). il s'agit de "Plus 1".
"Coherence" commence doucement avec une réunion entre amis, où on devine déjà certains points sensibles, comme l'adultère.
L’infidélité sera alors amplifiée, avec le phénomène de la multipilcation des protagonistes, avec l'ingénieuse idée de limiter l'interaction entre des doubles, forçant le spectateur à distinguer le détail (comme une blessure, un bijou), pour savoir qui est qui.
Ainsi, "Coherence", comme son nom l'indique, opte pour une approche plus cérébrale que "Plus 1", ce dernier jouant plutôt la carte du film fantastique bourré d'ados incapables de prendre les bonnes décisions.
Dans "Coherence", on a une approche plus pragmatique, à l'image des personnages plus adultes mis en avant. Il est d'ailleurs étonnant de retrouver Nicholas Brendon, un acteur phare de "Buffy" (le meilleur pote de Sarah Michelle Gellar dans la série) pour un rôle totalement déconnecté du reste de sa carrière.
Ici, on parle de mécanique quantique, du fameux chat de Schrödinger...beaucoup de blabla pseudo-scientifiques venant se greffer pouvant déstabiliser le spectateur, déjà malmené par ses allez-retour entre les êtres originaux et leurs doubles.
Un conseil, faire abstraction de tout cela pour se focaliser sur les relations humaines mises en avant.
Car le phénomène surnaturel n'est là que pour magnifier la nature humaine, la cruauté de l'Homme, sa couardise, ou encore son instinct de survie. Il faut voir comment le malaise, le doute s'instaure progressivement et insidieusement, appuyant une paranoïa grandissante.
L'exemple le plus poignant est le final, à plus d'un titre révélateur, où Em, personnage principal féminin, incarné par la très belle Emily Baldoni, aura alors la possibilité de faire un choix quant à son avenir, mais ce dernier la poussera à commettre l'inconcevable.
A l'image d'Em, "Coherence" bouleverse notre perception de la réalité, oblige à nous creuser les méninges (le coup de la boîte et des photos, par exemple).
Saluons l'effort d'élever notre quotient, là où d'autres films s'amusent à nous griller les neurones.
PS: un petit mot sur la bande son, composée par Kristin Øhrn Dyrud, totalement envoutante et adaptée au sujet.

15/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.