DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Penny Dreadful, sorte de bimbo décomposée façon Frankenstein, son copain le zombie frappé Ned et le lycanthrope Wolfboy vivent dans un vieux cinéma délabré. Penny souhaite avoir son premier baiser romantique, et invite plusieurs prétendant, le temps d'un film à apprécier en sa compagnie. Au programme, trois contes de terreur :

-Un jeune couple se retrouvent traquées par un jack-in-the-box mortel.

-une jeune fille timide Alice essaie de comprendre exactement ce qui lui est arrivé la nuit dernière dans" The Morning After ",

-un groupe d'amis rencontre une famille de backwoods excentrique après que leur van soit tombé en panne au beau milieu de nulle part dans "Slaughter House".

AVIS : Si les films à sketchs sont assez rares, c'est qu'ils prennent le risque de segmenter leur discours en plusieurs histoires, dont la qualité peut singulièrement varier. Un exemple de sans faute récent est l'excellent "Trick Or Treat", d'excellents sketchs avec un excellent fil conducteur.
Pour ce Penny Dreadful, le personnage principal et ses sbires sont sympathiques, mais trop peu travaillés. Penny aurait pu faire de l'ombre à Elvira dans l'icône glamour lié à l'horreur. Quant aux sketchs, le premier, trop court, est purement anecdotique, du vite vu vite oublié qui déçoit, et on espère juste une chose, que le reste relève le niveau, ce qui ne sera pas difficile en même temps.
Le second sketch est heureusement plus long, plus glamour, plus groovy avec cette histoire de vampires transposée dans les années 60. Ca se laisse regarder vu le charme des actrices, de ce petit côté hippy/vintage, mais on reste sur la déception avec une trame trop formatée. Une petite touche de délire, ici permise, n'aurait pas fait de mal.
Le troisième sketch reste le plus intéressant, avec deux grosses pointures comme Sid Haig et Jeffrey Combs. On plonge direct dans l'ambiance "Massacre à la tronçonneuse" avec une bande de hippies qui vont se retrouver en panne dans le trou du cul des Etats-Unis, au même endroit qu'une série de mystérieuses disparitions. L'intrigue réserve bien des surprises, un poil prévisibles mais oh combien bienvenues pour couper l'aspect trop classique et prévisible des deux autres.
Imparfait, ce film à sketch se tire à plusieurs reprises des balles dans les pattes.

08/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.