DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Quatre jeunes gens ont gagné un voyage grâce à leur réseau social préféré. À bord de l’avion privé qui les emmène à New York, ils sont invités à participer à une animation en vol : une nouvelle expérience de jeu en ligne. Mais ce n’est pas un jeu ordinaire. Piégés à 30 000 pieds, ils devront jouer pour sauver leurs vies et celles de leurs proches. Ils vont découvrir à leurs dépens que mettre sa vie en ligne peut avoir de terribles conséquences…

AVIS : La première phrase du film nous informe que l'intrigue du film est basé sur certains réseaux sociaux, et leur dérive. Il est vrai que "Panic button" met en avant certaines dérives constatées sur Facebook, où comment les gens à travers certains pseudos peuvent se montrer ignoble, témoigner d'une certaine cruauté envers des images ou vidéos partagées sur la toile.

Ce fameux jeu va permettre à quatre inconnus de faire mieux connaissance, ou plutôt de connaître leur sombre nature.

Le huis-clos est un exercice périlleux, et ici il est efficacement géré. L'ambiance malsaine monte graduellement : on commence par de petites allusions sur les dérives des gagnants, pour ensuite glisser dans l'horreur la plus totale. On pense d'ailleurs à "Saw", avec ce petit crocodile en synthèse qui sert à annoncer les futurs défis, et les risques encourus. Il agit comme la marionnette de Jigsaw, servant à masquer l'anonymat du commanditaire, et à avoir un profil "neutre", déshumanisé.

Avec seulement 4 acteurs qui remplissent les 3/4 du film, ces derniers s'avèrent crédibles, même si certains clichés parfois maladroits sont voulus pour pimenter le scénario. Par contre, ras le bol du l'informaticien qui arrive à pirater un système informatique avec son PC en tapant comme un taré sur son clavier.

Pendant un long moment, on se demande si tout ceci n'est pas une mascarade, une sorte de caméra cachée ou au moins un des participants est complice. Le doute est permis, et rien ne laisse augurer de la suite.

Le fin mot de l'histoire nous sera dévoilé à la toute fin, ne laissant aucun doute. Cette fin accentue d'ailleurs le fait que les gens ne se rendent pas compte de ce qu'ils diffusent sur Internet, comment un déballage de leur vie peut être récupéré à leur dépend. Et sur le coup, il réussira sans doute à motiver certains pour changer la confidentialité de certaines informations partagées sur le net.

Un film intéressant, qui sait combiner critique sociale et thriller high tech.

14/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.