DarkWolf Site Admin

Joined: 20 Mar 2005 Posts: 4052 Location: Geekland
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Posted: Wed Apr 10, 2013 6:29 pm Post subject: BALADA TRISTE |
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Synopsis : Dans l’enceinte d’un cirque, les singes crient sauvagement dans leur cage tandis qu’à l’extérieur, les hommes s’entretuent sur la piste d’un tout autre cirque : la guerre civile espagnole. Recruté de force par l’armée républicaine, le clown Auguste se retrouve, dans son costume de scène, au milieu d’une bataille où il finira par perpétrer un massacre à coup de machette au sein du camp national. Quelques années plus tard, sous la dictature de Franco, Javier, le fils du clown milicien, se trouve du travail en tant que clown triste dans un cirque où il va rencontrer un invraisemblable panel de personnages marginaux, comme l’homme canon, le dompteur d’éléphants, un couple en crise, dresseurs de chiens mais surtout un autre clown : un clown brutal, rongé par la haine et le désespoir, Sergio. Les deux clowns vont alors s’affronter sans limite pour l’amour d’une acrobate, la plus belle et la plus cruelle femme du cirque : Natalia.
Avis : Alex de La Iglesia tourne ici une nouvelle tranche de vie teintée de cynisme, avec deux clowns qui vont se battre pour l'amour d'une belle. SI vous aimez l'humour noir, les personnages et situations barrées, vous serez aux anges. Le réalisateur fait ici encore mouche, en assurant toujours le spectacle, aux multiples qualités techniques et narratives.
On rit souvent de choses atroces, comme on peut s'émouvoir du pathétisme de certains personnages. Comme à l'accoutumée, le final laissera place à un décor et une situation des plus excentriques.
De La Iglesia continue toujours de flirter avec le fantastique : si le film prend au début des allures de drames, il laisse vite place à une approche surréaliste, entre horreur et fantastique avec ces deux personnages qui vont subir des mutations tant physiques que psychologiques, digne de celles qu'endurent certains super-héros ou super badguys dans les comics.
Mais le plus marrant dans tout cela est d'entendre à un moment une version espagnole de "Je l'aime à mourir", de notre Francis Cabrel.
14/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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