DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Les Call Of Duty ont suivi un cycle de développement bien précis, avec anciennement Infinity Ward qui se chargeait des épisodes majeurs, et sous traitait avec Treyarch des épisodes un peu moins bankables.
Infinity Ward a eu bon nombre de déboires, et au même moment, Treyarch trouvait sa maturité dans son développement, avec ce "Black Ops", considéré comme beaucoup comme un des meilleurs épisodes.

Fondamentalement, rien n'a changé : cela reste un Call Of Duty, c'est à dire un FPS nerveux à grand spectacle, qui vous tient par la main pendant une courte campagne la plus variée possible, dans la peau de plusieurs soldats sur le front, et un multi qui a de quoi vous tenir en haleine pendant de longs mois.

Cette fois, fini le côté reconstitution historique pour Treyarch, qui comme Infinity Ward avec Modern Warfare, propose une intrigue fictive sur fond historique.

Nous voilà donc dans la peau de Mason, un soldat des forces spéciales qui se réveille dans une salle d'interrogatoire, avec une voix lui posant des questions sur de mystérieux nombres.

Commencer par une pseudo torture, il fallait le faire, mais le schéma narratif est excellemment mené : tout l’interrogatoire sera propice à des flashbacks pour connaître le fin mot de l'histoire.

S'axant majoritairement sur la Guerre Froide, on commencera à Cuba, pour continuer au Vietnam, tout en passant par un petit saut temporel en 1945, sur la banquise.

Environnement ultra varié, des toits d'immeubles en passant par la jungle Vietcong, d'un paquebot à un goulag, la variété se fera aussi d'un point de vue du gameplay, avec certaines phases en rail shooting, aucunement laborieuses, comme celles en Blackbird où vous devrez guider vos partenaires au sol, ou encore cette poursuite en moto, où on vous laissera une possibilité, certes réduite, de contrôler le véhicule.

Le moteur graphique est toujours le même, et donne un résultat assez mitigé : si on prend le temps de s’appesantir sur certains décors, on constate de vulgaires textures, ou encore ces skyboxes toujours d'un aussi mauvais goût.

Mais on reste rarement statique : le dynamisme de la mise en scène, vos alliés à suivre, les vagues d'ennemis infinis ne vous ménagent pas, et de temps en temps, et quand c'est nécessaire, les graphismes nous surprennent. Par exemple cette jungle luxuriante, ou encore des immeubles éclairés par les éclairs.

Véritable expérience vidéoludique, qui renoue avec la maestria du premier Modern Warfare, Ce Black Ops est une excellent chapitre, qui réussit à donner un coup de boost à la saga.

16/20










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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.