DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Synopsis : Libérée de prison après le meurtre (en légitime défense) de son mari, Marnie Watson est contrainte de rester chez elle, dans le cadre de sa conditionnelle. C'était sans compter le fantôme vengeur de son époux, toujours présent dans les murs...()

Avis : D'Eric Red, on retient surtout un bon scénariste, qui a pondu les scripts de petits bijoux comme celui d' "Hitcher" (l'original comme le...sic...remake), "Pleine Lune" ou encore "Aux Frontières de l'aube". Il est aussi réalisateur, comme c'est le cas ici avec ce "100 Feet", ghost story s'inspirant des grands classiques, se démarquant de la récente vague initiée par les productions asiatiques.
L'intérêt du film réside dans l'isolement de la personne, de son incapacité à dépasser une certaine zone géographique sous peine d'en subir les conséquences (dû au port du bracelet électronique, comme dans "Paranoia").
Famke Janssen, malgré sa certaine maturité, prouve qu'elle a encore de bons restes, et sait monter le sex appeal du film à un niveau qu'appréciera la gent masculine. Red réussi a imprégner son film d'une certaine noirceur, créant une ambiance des plus morbides : lieu, musique, mise en scène, jouant sur les deux thèmes : de l'épouvante (le fantôme rodant dans la maison), mais aussi sur l'intrigue sous-jacente (isolement et recherche de vérité).
Mais c'est au détour d'une scène que le film surprend totalement. Cette scène, sans vouloir spoiler, reste d'une violence inouïe. C'est un des moments forts du film, qui risque de choquer les âmes sensibles.
Mais si "100 feet" se démarque avec cette scène, une autre vient gâcher la fête : il s'agit tout simplement de la scène finale, qui généralement symbolise un feu d'artifice de stress et d'angoisse, avorté ici par un penchant trop mièvre pour coller avec le reste.
C'est vraiment dommage de louper le coche si près du but, "100 feet" étant pour le reste un bon film d'angoisse.
14/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.