DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Gearbox est connu pour avoir bossé sur la franchise "Half Life", sur les "Brothers in arms", et se fait maintenant connaître avec une licence qui n'était pas attendue au tournant : "Borderlands".

"Borderlands", c'est encore un FPS. Mais il sait se démarquer de ses semblables avec une réalisation originale (du cell shading fort bien exploité), un univers décalé, des heures de jeux en solo ou en coop, etc...

Voici donc les points forts (et les points faibles de ce titre qui a fait son effet, et dont on risque d'entendre parler à nouveau.

Le contexte est le suivant : vous faites partie d'une bande de 4 mercenaires, qui allez être contacté par un voix étrange pour retrouver l'Arche, objet de multiples convoitises dans un monde aride, croisement entre "Mad Max" et les westerns spaghettis.

Le principe du jeu s'articule sur celui d'un GTA : vous et vos coéquipiers (si vous optez pour le coop, mais il est totalement possible de terminer le jeu en solo) allez parcourir plusieurs zones pour accomplir des missions principales et secondaires. Les principales vous permettront de suivre l'histoire, alors que les secondaires vous permettrons de gagner des items et de l'expérience.

Car Borderlands n'est pas un simple FPS où on peut aligner les missions à la "Far Cry 2". Le titre propose un aspect RPG bien chiadé, avec des compétences à améliorer en fonction du niveau obtenu et de ses compétences (4 personnages bien distincts ayant chacun sa spécialisation), un inventaire qu'il faudra gérer (car limité comme dans un S.T.A.L.K.E.R.), et des armes multiples et variées, un nombre incalculable qui fait que les plus accros vont passer du temps à dénicher l'arme ultime.
Il faut savoir que ces dernières comptent plusieurs critères, comme les dégâts infligés, le nombre de munitions, la précision, la cadence de tir, ou encore d'autres petit bonus comme des effets corrosifs, explosifs, des dégâts critiques et autres joyeusetés.

Gearbox a poussé le souci du détail jusqu'à créer plusieurs fabricants d'armes, avec chacun sa spécialité. Vous retrouverez les sempiternels fusils à pompe, de sniper, les mitrailleuses, les SMG, les lance-roquettes, etc...

Il vous faudra bien cela pour venir à bout du bestiaire de "Borderlands", en grosse partie composé de punks issus de "Mad Max" ou "Hokuto No Ken", mais aussi de skargs, de grosses bestioles ressemblant à des chiens sauvages croisés à des aliens. Il en existe plusieurs races, de la plus banale et facile à tuer au robuste, qui fait généralement office de boss. On retrouve aussi des insectes, puis d'autres belligérants liés à l'évolution de l'intrigue.

Le tout se présente dans une ambiance délurée, jouant très souvent sur le second degré, et comble du bonheur, on n'a pas à supporter des dialogues à rallonge. C'est concis, direct, on va à l'essentiel, et cela permet d'avoir un jeu très rythmé.

D'autant plus que vous pourrez conduire des véhicules (armés), ce qui vous permettra de rejoindre plus rapidement vos destinations.

Si le portrait semble idyllique jusqu'à maintenant, "Borderlands" souffre quand même de quelques défauts. Le principal reste qu'on a vite fait d'arriver à l'overdose lors de certaines parties, ces dernières ne variant que par les décors proposés (qui ne sont pas non plus très variés, hormis quelques grottes). L'ensemble des missions consiste toujours à récupérer un objet ou tuer une cible. Plus de variété aurait été un plus en sa faveur.
L'autre point, ce sont de petits bugs ou imperfections qui viennent parfois plomber le jeu. Fort heureusement, ce dernier est très bien suivi par ses développeurs, et la communauté a même mis en place des outils sympathiques qui améliorent les conditions de jeu, sans toucher à la stabilité de l'ensemble (l'Unreal Engine 3 comme on ne l'a jamais vu).

De nouveau un bon point, l'apparition régulière de DLC viennent rassasier les fans déjà conquis, et qui ont déjà bouclé le jeu plusieurs fois. Ces dernières corrigent d'ailleurs le problème de manque d'originalité, une extension vous envoyant dans un univers proche des films d'horreur de la Hammer.

Difficile donc de ne pas craquer pour ce formidable FPS. Le seul conseil, c'est que, comme pour toute bonne chose, il ne faut pas en abuser et consommer avec modération. Pour information, le titre représente tout de même la coquette durée de plus de trente heures de jeux, du moins pour ceux ou celles qui veulent boucler la centaine de missions (principales et secondaires) qui composent le jeu.

18/20
















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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.