DarkWolf Site Admin

Joined: 20 Mar 2005 Posts: 4052 Location: Geekland
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Posted: Tue Jun 22, 2010 11:14 am Post subject: NECROMENTIA |
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Synopsis : Plusieurs histoires liées autour de la résurrection de cadavres, à partir de rites cabalistiques.
Avis : de la part de Pearry Reginald Teo, réalisateur du Zédard "The Gene Generation" avec Bai Ling, on ne s'attendait à peu de choses. A la limite, on pouvait craindre qu'il renoue avec la synthèse bon marché digne d'une cinématique Playstation, ou encore des méchants tout droit issus d'un épisode de Biouman.
"Necromentia" fait table rase de ces vieux et mauvais souvenirs, pour nous présenter quelque chose de définitivement plus abouti, même s'il reste encore de grosses lacunes scénaristiques.
Le film relate bien évidemment de Nécromancie, et se décompose en trois histoires liées entre elles, comme le ferait un film à sketchs. On commence avec l'homme qui essaye de redonner vie à sa défunte amante, puis à un homme qui va tout faire pour le bonheur de son frère, pour finir sur la figure emblématique du film, comment il en est arrivé là (grosse référence à Pinhead).
D'ailleurs, "Necromentia" pourrait être un segment d'"Hellraiser", l'oeuvre du grand maître Clive Barker.
On retrouve beaucoup de similitudes, comme les démons fait de chairs et d'acier, les chaînes qui découpent la chair, le vice et l'obstination de l'Homme à contrer la fatalité, et bien évidemment le rapport entre notre monde et l'Enfer.
Cela comportera quelques jolies scènes (enfin, joli, tout est relatif), et l'ensemble n'est pas sans reste quand il s'agit de bercer dans le glauque.
Mais avec tous ces points positifs, le film pêche par une trop grande simplicité. Le scénario tient sur une feuille A4, beaucoup de points restent en suspens, et une fois le générique de fin défilant sous nos yeux, on tente de trouver une certaine consistance à l'ensemble, comme si les images avaient masqué le manque d'audace du film.
En tout cas, on ne peut qu'attendre le prochain long-métrage de Pearry Reginald Teo, s'il continue dans sa lancée qualitative (mais cette fois-ci avec un scénario).
12/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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