DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Synopsis : Deux astronautes, le Lieutenant Payton et le Caporal Bower se réveillent dans leur gigantesque vaisseau spatial après un long séjour en hyper-sommeil. Désorientés et plongés dans le noir, ils ne se souviennent ni de leurs identités ni de leur mission. Les seuls sons qui leur parviennent sont des vibrations provenant du coeur du vaisseau. Le Caporal Bower part en exploration et ne tarde pas à découvrir quelques survivants qui vivent cachés, traqués par d'effroyables créatures. Ensemble ils vont essayer de découvrir ce qui s'est réellement passé lors de cette mission...()


Avis : constat mitigé pour un film de SF qui essaye de mélanger habilement les genres. Le genre revient un peu à la charge ces derniers temps, comme le prouve le dernier festival du film fantastique de Gerardmer, avec des oeuvres telles que "Cargo" ou "Moon".
Suite à la vague post apocalyptique qui a déferlé sur nos écrans (que ce soit avec des zombies, des phénomènes naturels, ou autres joyeusetés) l'humanité se doit de survivre et crée donc sa propre arche de Noé (comme dans "Cargo"), des vaisseaux sillonnant l'espace vers une nouvelle Terre d'accueil à polluer.
Comme dans tous les films suscités, quelque chose de tragique va se produire, et va donc générer le réveil de l'équipage ou du moins ce qu'il en reste. L'intrigue commence alors sur le réveil de deux officiers, qui vont tenter de connaître le fin mot de l'histoire, tout en sachant qu'il sont atteint d'amnésie suite à un cryo-sommeil. Le principe éculé de l'amnésie permet au spectateur d'en apprendre autant que les protagonistes au fil de l'évolution du film.
Le film va alors délaisser son aspect SF pour s'orienter vers un huis-clos avec monstres. Le site web "Devildead" a d'ailleurs ciblé dans le mille en résumant "Pandorum" comme un croisement entre "Alien", "The Descent" et "Ghost of Mars", ces trois films a fort potentiel ayant marqué de façon significative la trame du petit dernier.
La suite sera donc des rencontres avec quelques survivants, des courses poursuites dans les couloirs peu chaleureux du vaisseau entre les rescapés et les choses qui les poursuivent, jusqu'au dénouement final qui explique comment ils en sont arrivés là (un final d'ailleurs bien amené, imprévisible et bien vu).
"Pandorum" reste un honnête divertissement qui bénéficie d'un casting audacieux, de décors sublimes, mais pèche par certains moments au niveau du rythme.
13/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.