DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Un petit carton rouge pour City interactive, qui apporte avec "Sniper : Art of Victory" rien de bien nouveau. Exploitant de nouveau le moteur Chrome, le jeu vous fait endosser la tenue d'un sniper pendant la seconde guerre mondiale. Gros hic, les cartes sont minuscules, les ennemis se comptent sur les doigts d'une main, et il est possible de les tuer à une distance plus que raisonnable. Hormis votre fusil sniper, vous aurez un pistolet à silencieux, qui ne vous servira strictement à rien tant sa précision est calamiteuse (louper un ennemi en Iron Sight à deux mètres, faut le faire). Vous aurez aussi un couteau au cas où vous manqueriez de munitions, mais là encore, impossible à utiliser, vous ennemis sentez votre présence dans leur dos, même en rampant. ils auront alors vite fait de se retourner et de vous balancer un chargeur dans la tête.
Outre les cartes minuscules, elles sont peu nombreuses (8 au total), et pas souvent intéressantes. Seul un niveau rehausse le niveau, celui qui reprend l'intrigue de Stalingrad : vous devrez parcourir une ville en ruines (enfin 3 immeubles), prendre place dans une fontaine et tuer un lieutenant nazi.
Le seul intérêt de "Sniper : Art of Victory", est de proposer un système de balistique basé sur la loi de Coriolis : vous devrez donc prendre en compte la distance, le vent (pas de prise en charge de l'humidité). C'est hélas assez mal implanté dans le jeu, et on tire parfois au pif en espérant faire mouche. Le niveau de difficulté le plus bas vous proposera même une aide en plaçant un réticule sur la cible, pour moins de prise de tête. Si vous avez l'insigne honneur de faire mouche, vous verrez votre projectile suivre sa trajectoire de votre arme jusqu'à la pauvre tête visée, à la manière de "Max Payne" ou "Sniper Elite". Ce dernier se révèle d'ailleurs bien supérieur en de nombreux points (quasi tous) et fortement recommandable si vous appréciez le genre. On évitera même de parler de certains bugs tenaces qui vous empêchent parfois de suivre l'aventure correctement .
05/20








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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.