DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Les développeurs de chez Action Form sont actuellement encensés grâce à leur dernier né : "Cryostatis". mais quand on regarde dans leur CV, on constate qu'ils ont déjà développé d'autres FPS, ayant connu plus ou moins de succès, comme les "Carnivore", "Chasm", mais aussi "Vivisector", arrivé chez nous tardivement, et donc dépassé techniquement, ce que de nombreux sites spécialisés reprochèrent, et n'hésiteront pas à assassiner le titre sur la place ludique...

Pourtant, et quelques années après sa sortie, "Vivisector" reste une curiosité à prix ultra-modique (moins de 2€ sur certains sites marchands) qui ne méritait sans doute pas autant de haine. Il surclasse même certains titres "bas de gamme" qui s'en sortent parfois avec des notes plus honorables.

Vous êtes un bidasse, envoyé sur une île pour déjouer les pièges d'un savant fou..Bon ok, pour le scénario, on repassera, du moins au début, car par la suite, on constate qu'on se retrouve dans une adaptation non officielle de "L'île du Dr Moreau" en FPS. Car au bout des 10 premières minutes, votre équipe va être décimée par des animaux mutants, mi-machine, mi-organique.
Beaucoup de choses surprennent lors des premières minutes de jeu, comme le fait que vous n'ayez pas besoin de recharger vos armes, que les décors sont assez vides, et que la liberté d'action est énorme. Tellement que vous disposerez d'une carte pour vous indiquer les prochains checkpoints, qui se représentent sous la forme de flux verts pointant vers les cieux. A proximité, vous enclencherez le suivant, qui vous indiquera où aller, mais qui lâchera aussi sur vous des hordes d'ennemis. On retrouve alors le charme des shoots à l'ancienne, comme dans Serious Sam, Painkiller, Will Rock, avec ses vagues d'ennemis à tuer pour avancer. On comprend maintenant pourquoi on n'a pas besoin de recharger nos armes, tant le titre est nerveux et vous oblige à constamment bouger pour éviter les crocs et les griffes de vos opposants (ce qui change du camp statique pour aligner des ennemis arrivant sur vous sans la moindre once de stratégie).
Après avoir sué, on retrouve du repos en partant vers d'autres décors, qui pour le coup s'améliorent au fur et à mesure qu'on avance dans le titre. liberté oblige, vous pourrez vous amuser à visiter l'île, ce qui vous permettra dans certains cas de trouver des armes, voire de récolter des points. Ces derniers sont acquis lors de certaines actions, comme tuer un ennemi, le dépecer, trouver une zone secrète, réaliser une action originale, etc...Cumulés, vous pourrez améliorer votre santé, votre résistance, votre précision ou encore votre vitesse. Des facteurs à ne pas négliger, qui vous sortiront de bien des impasses. A côté de cela, vous serez aussi récompensé automatiquement au niveau de vos armes, avec une capacité accrue ou une précision améliorée .
En parlant des armes, "Vivisector" en offre un joli panel, environ une vingtaine (deux par chaque type, du couteau en passant par le pistolet, la mitrailleuse, le lance roquette, etc...), dont certains sont vraiment fun (le double shotgun et le gauss).
"Vivisector" est découpé en trois parties, toutes assez conséquentes, toutes différentes, tant en terme d'ennemis, d'ambiance, de gameplay, de décor, ce qui lui confère un renouvellement agréable et une consistante durée de vie.
Suite au passage de l'île avec ses vagues d'animaux à quatre pattes durant différentes phases de la journée (dommage, il manque la nuit pour avoir la totale), la seconde partie vous livrera un aspect plus classique des FPS, avec des hybrides, animaux campant sur deux pattes et dotés d'armures, pour des décors plus urbains (base ennemie, laboratoire, train), pourra voir ensuite une dernière partie plus corsée (ennemis plus forts et plus mortels dans des décors enneigés).
Bien évidemment, que serait un FPS sans ces boss. Ces derniers seront imposants, tandis que d'autres seront clairement frustrants (on aurait aimé un vrai combat contre le minotaure ou le predator). Autre avantage du titre : c'est gore! Ici, chaque projectile arrache une partie de peau, de chair à vos ennemis, et vous laisse entrevoir une partie de leur anatomie. Un petit peu de sadisme sur les animaux qui fera mauvaise presse, mais les gens intelligents savent que tout cela n'est qu'un jeu (aucun animal n'a été torturé durant le réalisation du jeu ^^).
Autre point important, le jeu ne souffre de quasiment aucun bug, et tourne comme un charme sur une configuration actuelle (il manquerait plus que cela, mais des vieux titres mal encodés peuvent encore être injouables). Seulement deux retours bureau durant tout le jeu, on a vu bien pire.
"Vivisector" est un mix entre Far Cry et Serious Sam, qui n'a certes rien d'un titre AAA, mais qui possède néanmoins un certain potentiel, n'en déplaisent à certains. De toute façon, vu son prix, le risque est minime pour ceux qui savent faire abstraction que tout l'attrait d'un jeu réside dans sa technologie employée.
14/20









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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.