DarkWolf Lair

[DarkWolf]

Synopsis : Dans un futur proche, les nouvelles technologies ont fait évoluer le jeu vidéo. Le principe créé pour le jeu "Les Sims" est appliqué à des êtres humains qui sont manipulés par des joueurs en ligne.
Le milliardaire Ken Castle a créé le divertissement ultime : "Slayers", un jeu vidéo dans lequel des condamnés à mort, guidés à distance par des joueurs en ligne, s'entretuent lors de combats diffusés sur les écrans du monde entier.
S'ils survivent à 30 épreuves, ils retrouveront leur liberté.
Kable, téléguidé par Simon, un ado fan de réalités virtuelles est aujourd'hui la star du jeu. Mais Kable ne s'appartient pas : arraché à sa famille, emprisonné et forcé à combattre contre sa volonté, ce gladiateur des temps modernes doit survivre assez longtemps pour s'échapper du jeu et regagner sa liberté... ()

Avis : LA plus grosse déception de cette année, un film qui loupe malheureusement le coche alors que la bande annonce annonçait du lourd : Gerard Bulter de nouveau bestial après "300" dans un film qui mêle jeux-vidéo, télé-réalité, film de guerre et satire sociale... Les 5 premières minutes du film reprennent en fait la bande-annonce, avec le même montage. Le problème, c'est qu'on montage parkinsonien à 40 sur l'échelle de Richter peut passer sur un teaser, mais tout le long d'un film, c'est de la pure torture visuelle. En résulte des scènes d'action illisible, hachurées à mort, qui perdent de leur ampleur. Passons à l'aspect satire, qui se contente de montrer un obèse jouant les pervers sur le Sims next-gen du film, ou encore un ado insouciant qui tue indirectement de vraies personnes via son avatar fait de chair et de sang.
Entre deux scènes d'action foirées, on tombe sur des moments qui nous laissent dubitatifs, comme celui de Michael C. Hall dansant sur du Sinatra en contrôlant ses sbires comme des marionnettes. Ca aurait pu être sympa pendant 20 secondes, mais là ça dure tout le temps de la chanson, avec Gerard qui attend patiemment que ça se passe. Franchement, vaut mieux se retourner vers un bon "Running Man" ou "Le prix du danger".
03/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.