DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Une mystérieuse figure est capable d'invoquer les morts pendant un court laps de temps. Cependant, toute personne qui fait appel à son service doit payer le prix fort...

AVIS : On constate ces derniers temps un changement dans le genre horreur, où les films avec esprits malfaisants sont détournés du cycle habituel (une malédiction et de pauvres victimes à la ramasse) pour quelque chose de plus glauque, lié au mystique, à la curiosité malaisante, et à l'opportunisme couplé d'exploitation.

Comme dans le très bon "La main", avec qui ce "Baghead" a plusieurs similitudes, une entité surnturelle est exploitée pour le "plaisir" ou les besoins de ses "clients", cherchant à assouvir un bersoin, une envie.

Mais il existe des règles, qu'il faut respecter sous peine de déchainer les esprits.

C'est ce que va apprendre la jeune Iris (magnifique Freya Allan, un nom a retenir), quand son père (Peter Mullan) lui cède à sa mort un établissement renfermant dans son sous-sol une créature avec un sac sur la tête, d'une part parce qu'elle est vraiment moche, mais surtout car elle prend l'apparence d'une personne défunte une fois en possession d'un de ses objets lui appartenant.

Une jeune fille criblée de dettes, un marché lucratif car cette entité est connue et des gens sont prêts à payer des milliers d'euros pour parler avec leurs proches morts...que peut-il arriver de mal???

Le film d'Alberto Corredor bénéficie d'une très belle plastique, d'une intrigue croissante amenant un dénouement qui, on ne va pas se le cacher, se devinait assez rapidement (bon en même temps, vu ce que le père raconte et comment ça se termine à la fin...)

Après la main, après la tête, on se demande quelle autre partie du corps sera exploitée pour nous hanter... Satan?

15/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.