DarkWolf Site Admin

Joined: 20 Mar 2005 Posts: 4033 Location: Geekland
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Posted: Wed May 08, 2024 2:14 pm Post subject: [PC]ADACA |
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INTRIGUE : Jessy Thorn débarque dans un monde où des créatures étranges se mettent à traquer les humains, où des artefacts peuvent vous propulser à 100 mètres, et où une autorité totalitaire traque les résistants. Vous allez faire front avec ces derniers pour avancer dans un monde cruel, implacable, à la recherche de réponses.
Pour vous aider, votre bras cybernétique qui vous permettra de récupérer des objets à distance et de les propulser sur vos ennemis en plus des armes conventionnelles.
GAMEPLAY : ADACA est un pur FPS dans l'âme, piochant dans de grosses inspirations comme "Half Life" ou "Stalker". Comme dans tous les jeux de ce genre, vous aurez à disposition plusieurs armes (pas plus de trois dans votre inventaire), différentes grenades, une lampe torche et des jumelles.
Le petit plus est ce bras cyber vous permettant via un champ magnétique de récupérer certains objets au loin comme des caisses, des armes, et de les renvoyer avec force sur un opposant, histoire de préserver ses munitions, ou de palier leur manque.
L'aventure se veut très linéaire, avec quelques rencontres avec les résistants, ce qui permet de mieux appréhender l'intrigue. les zones peuvent par contre se montrer très ouvertes, et le level design vraiment travaillé pour vous permettre de profiter de l'environnement à votre avantage.
D'autres par contre mettront une toute autre ambiance en étant anxiogène dans des couloirs obscurs, où seuls les râles de vos ennemis et voter lampe-torche seront vos indicateurs.
RÉALISATION : Le jeu exploite la technique du Lowpoly pour ses graphismes (style Minecraft), dénués de textures mais profitant d'une complexité dans les structures déployées.
Le résultat est parfois bluffant, parfois frustrant car les bâtiments sont vide de chez vide. Reste alors de superbes fresques s'offrant à vos yeux lors d'un virage, où vous pourrez assister au passage d'un gigantesque vaisseau au dessus de votre tête, dans une vallée s'affichant à perte de vue.
La bande-son suit cette logique et propose des thèmes quasi oniriques, renforçant le côté mystique et surprenant. Pas de doublages, vous aurez le droit à des personnages émettant des bips, retranscris en dialogues en bas d'écran. cela va un peu dans le sens minimaliste du jeu, et sans doute pour des raisons budgétaires.
DURÉE DE VIE : L'aventure se présente sous un format épisodique. Le troisième et dernier chapitre est sorti début 2024, et vient clore notre aventure.
Il faudra compter une bonne dizaine d'heures pour tranquillement en voir le bout, en sachant que le jeu fourmille de caches et d'emplacements bien dissimulés, vous poussant parfois à bifurquer de votre trajet initial pour dénicher une arme surpuissante, ou une note permettant d'ouvrir une cache scellée par un code ou un mot de passe.
D'autres modes sont aussi à votre disposition, comme des missions annexes dans la peau d'un autre personnage, un mode sans fin, etc.
INTÉRÊT : "ADACA", c'est sans doute un gros coup de cœur après avoir testé la lonnnnggguuueee démo qui est en fait le chapitre un, offert gracieusement par le développeur du jeu.
Un seul homme aux commandes (Siris Pendrake), on commence à connaître le talent de certains qui arrivent à nous sortir des titres qui peuvent concurrencer les grosses licences.
Son jeu mise avant tout sur le fun, des combats intenses (le jeu est assez difficile, vive les quicksaves), et l'ambiance, sans doute le gros point fort du jeu qui vous en met plein les yeux malgré ce qui semble être à la base une faiblesse liée à une technique minimaliste.
Une fois une partie commencée, on a envie d'en voir plus, l'intrigue se construit sous nos yeux et sans avoir recours aux dialogues. Le bémol viendra sans doute du troisième chapitre, commençant en fanfare avec un grand classique du genre (une évasion d'une prison high tech) pour finir en niveaux anecdotiques où on foncera dans le tas pour éviter la surenchères d'ennemis et le manque de munitions, dans quelques niveaux peu inspirés.
Une toute petite douche froide vers la fin, mais cela n'enlève en rien qu'ADACA est un excellent titre, et on espère que le développeur va reprendre du service pour nous livrer une suite.
18/20
 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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