DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Dalton, un ancien combattant de l'UFC tente d'échapper à son sombre passé et à son penchant pour la violence, dans ce film d'action bourré d'adrénaline. Dalton se débrouille à peine avec la réputation qui lui colle à la peau lorsqu'il est repéré par Frankie, propriétaire d'un relais routier dans les Keys de Floride. Elle l'engage comme nouveau videur dans l'espoir d'empêcher un gang violent, travaillant pour le patron du crime Brandt, de détruire son bar bien-aimé. Même à cinq contre un, l'équipe de Brandt ne fait pas le poids face aux compétences de Dalton. Mais les enjeux deviennent de plus en plus importants avec l'arrivée de Knox, l'impitoyable tueur à gages. Alors que les bagarres brutales et les effusions de sang s'intensifient, les Keys tropicaux s'avèrent plus dangereux que tout ce que Dalton a pu affronter dans l'octogone.

AVIS : De toute la filmographie de Patrick Swayze, "Road House" n'était pas son meilleur film.

C'st donc avec un peu d'étonnement qu'on découvre son remake, avec l'intime conviction que les acteurs, et plus précisément Jake Gyllenhaal, vont faire 80% du film.

Et c'est effectivement le cas : l'intrigue est plus ou moins similaire, mais c'est le personnage de Dalton (ce cher Jake qui s'implique à 200% comme à chaque fois dans son rôle) qui retient toute notre attention.

Personnage torturé, en quête de rédemption, d'un flegme cachant ses blessures (physiques et psychologiques), nous avons face à nous un personnage hautement sympathique, un peu arrogant sur les bords lors des flashbacks, ce qui bien évidemment a un impact sur sa psychologie actuelle.

Le principe reste le même que dans un bon vieux western : un inconnu déboule dans une petite ville mise à mal par un gang, et va faire la loi, entre la police corrompue et les gangs.

La recette initiale est donc à peu prêt la même, avec ce bar où les séquences de combat sont un rituel après une soirée bien arrosée.

Dans l'absolu, rien de neuf, un patchwork de romances, de flashbacks et de castagnes.

Là où ce remake se démarque un tout petit peu, c'est sur les combats qui sont assez violents (mais pas gore), mais ça tape sévère dans la viande.

D'autant plus que face à un Jake Gyllenhaal conditionné pour le rôle, un certain Connor McGregor vient lui rendre la pareille.

Si vous ne connaissez pas le gaillard, c'est un combattant MMA Irlandais assez connu pour son style, et sa grande gueule.

En gros un gars taillé pour donner la réplique à Gyllenhaal. Et pour un de ses premiers rôles derrière la caméra, il fait ce qu'il sait faire de mieux, à savoir être extravagant, et à fond (énorme apparition dès les premières minutes 😁.

Ce duo de combattants (un confirmé, et un acteur surdoué) fait donc des étincelles à l'écran, même si on peut déplorer un certain manque d'authenticité, sacrifié ici pour l'exubérance des situations.

Cette fournée 2024 se laisse regarder, mais on se pose des question sur sa légitimité, et surtout le fait que ce soit deux acteurs (dont un confirmé) qui portent le film.

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.