DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Être un chat errant, c'est lion d'une vie de tout repos.

Mais c'est pire quand on se réveille dans un monde dénué d'humains, tous ayant disparu.

A la suite d'une cavalcade avec vos frères et sœurs, vous tombez dans un complexe où les rayons du soleil ont cessé de briller. Seuls des androïdes vivent ici, mais aussi des formes des vie étranges, belliqueuses envers la race féline.

A vous de retrouver votre chemin, et pourquoi pas délivrer cette ville plongée dans l'obscurité par la même occasion.

GAMEPLAY : Vous incarnez donc un chat dans "Stray", avec tout ce que cela implique.

Comprendre par là que vous pourrez miauler pour attirer l'attention, interagir en poussant des objets au bord d'un support, vous frotter aux jambes, courir, sauter, vous faire les griffes...

Bref, le kit complet d'une petite saloperie qu'on adore gratouiller...

Dans ce jeu, il vous faudra avant tout résoudre des énigmes, et tracer votre chemin dans une sorte de jeu de plateformes assez dirigiste, puisque vous ne pourrez pas sauter partout, mais seulement aux emplacements prévus.

Impossible donc de louper un saut et de tomber dans le vide, c'est plutôt un gameplay bon enfant.

Mais vous pourrez mourir quand même, car les Zurks, sorte de Critters friands de chats, pourrons vous tuer si vous ne leur échappez pas.

La fuite sera votre (m)atout majeur, mais une portion de jeu vous proposera d'en venir à bout avec un petit gadget. Vous pourrez aussi opter pour l'infiltration, en passant sous le museau de certains ennemis, ou vous prendre pour Snake en vous cachant dans un carton (Kojima n'a rien inventé ).

Mais le plus fort du gameplay résidera en B12, un petit robot satellite que vous trouverez, qui vous accompagnera partout, et vous permettra d'interagir avec le décor ou de discuter avec les autochtones, éclairer l'environnement (un comble pour un nyctalope!).

Au fil du temps, une vraie relation relie ces deux personnages, et vous comprendrez que vous devrez venir en aide à votre ami fait de boulons et de métal, pour une quête plus qu'initiatique.

En général, les énigmes ne sont pas complexes, et résident avant tout dans le fait de bien observer son environnement.

RÉALISATION : Visuellement, c'est superbe et on retrouve cette authentique touche cyberpunk à l'ensemble, avec une multitude de références à la culture pop ("Back to the future" bébé!!!!).

Textures fines, décors fourmillant de détails, superbes animations, le monde tel qu'il nous est présenté est vivant, authentique, vibrant, et les compositions de Yann Van Der Cruyssen vous vous accompagner tout le long de votre périple, avec toujours cette déli-cat-esse.

Pas de dialogues, car vu que vous êtes un chat, vous n'allez pas trop comprendre le dialecte androïde, mais B12 et ses semblables brailleront dans un jargon qui vous sera retranscrit via de petites bulles informatives.

DURÉE DE VIE : Comme toujours, si vous foncez en ligne droite et faites fi des souvenirs optionnels à dénicher dans le décor, voire des quelques missions secondaires, vous terminerez le jeu en moins de deux heures.

C'est court, certes, mais si vous vous prenez vraiment pour un chat, que vous flânez dans les ruelles malfamées en quête d'easter eggs ou autres secrets, votre progression vous prendra alors un peu moins de 8 heures.

Si suite il y a, on espère que ce point sera corrigé. Mais en attendant, on retournera volontiers sur ce titre.

INTÉRÊT : Les petits français d'Annapurna ont réussi à marquer les esprits des plus geeks (et des autres) en vouant certes la carte de la facilité avec un jeu où on dirige un chat, mais sont allez plus loin que le simple concept basé sur la tchoupitude.

"Stray" est beau, il l'est dans tous les sens du terme. Visuellement c'est un régal, le chat répond correctement aux commandes, et on s'amuse à reproduire les frasques de nos compagnons à coussinets dans le jeu.

Parcourir une ville, des égouts, une prison, se faufiler comme un vrai chat et s'adonner à quelques plaisirs coupables, c'est bien, mais le vrai message délivré par le jeu est tout aussi intense.

Attendez vous donc à une fin où il vous sera difficile de retenir vos larmes, une fin en adéquation avec le thème, et évitant tout pathos superflu.

Croisons les doigts pour que suite il y aura. Cette mise en bouche quelque peu consistante a insufflé un vrai petit air frais dans une production un peu morose, où on nous ressasse toujours la même soupe.

Nous, ce qu'on veut maintenant, c'est de la pâtée et des croquettes (et de l'herbe à chats moussaillons!!!).

18/20












































































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.