DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un ancien agent de la CIA est contacté par une mystérieuse femme de son passé. Désormais pris pour cible par un tueur implacable, il doit faire appel à des compétences qu'il pensait avoir laissées derrière lui.

AVIS : Décidément, la CIA est un pur vivier pour les scénaristes hollywoodiens, qui nous présentent une nouvelle fois une "machine à tuer" qui a pris sa retraite (Charlie Weber), suite à un événement tragique, et découvre qu'il a une fille (Madison Bailey).

Au même moment, ses employeurs débarquent et tentent de le tuer, ce qui a de quoi faire sortir de sa trêve.

Et finalement tout cela pour tomber sur un film qui n'a pas vraiment inventé l'eau chaude, ressemble à tant d'autres avec ce soldat d'élite reprenant les armes, et à qui on met dans les bras une ado, le tout dans une ambiance très corruption et faux semblants ("Leon" a fait des siennes).

Fuite éperdue semée de morts, notre homme ne saura à qui faire confiance, son père adoptif (Jon Voight) étant sans doute impliqué dans cette histoire, et découvrira qu'un tueur aux capacités exceptionnelles est à ses trousses, et que notre homme ne fait preuve d'aucune compassion (bon, on reste quand même loin derrière "No country for old men").

Il subsiste dans ce film une petite touche de science-fiction, par rapport au don de notre agent : ce dernier est capable d'entendre le moindre son, créant chez lui une véritable aubaine pour son métier, mais aussi une malédiction avec ce harcèlement permanent des sons ambients à tout moment, l'obligeant à utiliser un système auditif spécifique.

Ce point sera aussi exploité dans le scénario, mais inutile d'en dire plus...

"The Painter" n'est donc finalement pas si mauvais, mais ressemble à s'y méprendre à tant d'autres films (avec un final renvoyant vers un autre tueur fameux qu'est l'Equalizer incarné par Denzel Washington).

Dans le même style, on pourra lui préférer "The Mother", plus convaincant.

10/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.