DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Premier jour de travail en Alaska, dans une base tenue secrète et développant certaines recherches liées à de l'ADN de dinosaures. Il ne faudra pas attendre longtemps avant qu'un incident survienne, libérant des créatures dans tout le complexe, auxquels viennent s'ajouter des forces militaires belligérantes...

GAMEPLAY : "Fossilfuel" témoigne de l'attachement du développeur à deux grosses licences : les "Resident Evil et "Jurassic park", sans oublier le mix made in Capcom : "Dino Crisis".

Un mélange qui peut faire des étincelles, tous parlant d'expériences dépassant la déontologie, et de ses conséquences.

"Fossilfuel" prend donc l'apparence d'un survival-horror à la première personne, où il faudra faire attention à ses ressources (médikits, munitions) pour survivre dans un environnement clos, où la menace peut apparaître à tout moment.

Du survival-horror, nous aurons donc une gestion de l'inventaire limité, ce dernier contenant nos armes, munitions, (objets) clés et soins.

Il faudra donc fouiller l'environnement pour trouver de quoi se défendre face à des ennemis atypiques, le plus commun étant le raptor, mais de nombreux boss seront là pour vous en faire baver, des araignées géantes à une espèce de mutant digne d'Abomination chez Hulk.

Certains PCs disséminés un peu partout vous permettront de sauvegarder à votre guise, mais vous aurez aussi des checkpoints aux moments les plus critiques.

Vous trouverez aussi de l'argent, que vous pourrez dépenser durant votre escapade chez un marchand : de quoi récupérer une armure, une extension de votre inventaire, des soins et des munitions.

RÉALISATION : Si dans les premières minutes le titre semble correct visuellement, tout s'aggrave au fur et à mesure.

ce qui choque le plus, c'est le vide abyssal : à part quelques rares exceptions, vous allez tomber dans des environnements vides, 4 murs, une porte, une chaise et un bureau....

Même les extérieurs sont décevants, avec une distance d'affichage d'à peine 30 mètres.

La partie sonore se montre très discrète, on ne fait même pas attention aux musiques, les voix sont peu nombreuses (à peine quelques lignes de dialogue, surtout vers la fin), et le bruitage des armes passe de passable à risible, en fonction que vous utilisiez des armes silencieuses ou non.

L'IA ennemie est un peu aux fraises, les dinosaures vont fonceront dessus bêtement, tandis que les ennemis humains ne se mettent jamais à couvert.

DURÉE DE VIE : Le jeu est extrêmement court, moins de cinq heures pour en voir le bout (en prenant largement son temps), en sachant qu'il dispose de deux fins, dont l'embranchement se situe aux derniers instants (quand il vous sera demandé de faire un choix). Inutile donc de tout refaire, surtout que les deux fins vous proposent deux challenges totalement différents.

Pas sûr qu'on recommencera l'aventure, mais une suite est déjà disponible, et semble un peu plus consistante.

INTÉRÊT : Si on pèse le pour et le contre de ce titre, on se demande ce qu'il peut avoir de positif, avec une partie technique à la ramasse, une durée de vie minime...

Pourtant, "Fossilfuel" s'avère un tantinet jouissif, et possède tout de même certaines qualités qui peuvent nous surprendre.

Tout d'abord, le titre va vous faire sursauter, car les ennemis comme ces pu**** de raptors débarquent de n'importe où, et peuvent vous tuer en un instant.

Ensuite, le jeu s'avère varié, et l'ambiance n'est pas si mauvaise, le stress monte à chaque changement de décor, et le titre a la capacité de nous surprendre, avec une usine fidèlement reconstituée vers la fin, un passage en tank en extérieur, des rencontres improbables avec une faune éclectique (des grenouilles venimeuses en passant par des mutants géants comme les araignées ou le serpent (des classiques de Resident Evil), mais ça manque un peu de dinos.

En effet, le nombre d'ennemis est peu élevé, et il arrive un moment où votre arsenal va croître par rapport aux adversaires, vous mettant alors dans le contexte d'être suréquipé (le nombre d'armes dans le jeu est aussi hallucinant, avec pour quasiment chaque arme une variante silencieuse), et des munitions à ne plus savoir quoi en faire (tips : vous pouvez combiner les munitions pour gagner de la place, ce que l'interface ne fait pas par défaut).

"Fossilfuel" est donc un titre extrêmement bancal, mais attachant. Sans de gros bugs hormis quelques scripts qui se répétant lors de backtracking, et avec un certain plaisir à parcourir l'aventure, on se retrouve dans un petit nanar dont on est le héros et certaines sensations de nos premiers survival-horror ressurgissent. C'est très loin d'être parfait, mais à petit prix, les afficionados de "Resident Evil" et "Dino Crisis" pourront s'amuser un bref instant.

14/20










































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.