DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Lors de sa première mission à bord d'Air Force One, un agent des services secrets débutant est confronté à des terroristes qui détournent l'avion avec l'intention de faire échouer un accord crucial sur l'énergie.

AVIS : "Air Force One", véritable forteresse volante attitrée au président des Etats-Unis, à déjà fait fantasmer par le passé les scénaristes d'Hollywood dans le film éponyme sorti en 1997 avec Harrison Ford.

"Air Force One Down" n'est ni une suite, ni un remake, et s'évertue à reprendre l'avion durant une partie de son intrigue comme siège d'un prise d'otage.

Mais le film met avant tout en avant une jeune femme (Katherine McNamara) qui va incorporer les services secrets, l'élite chargée de la protection du président, et va donc très vite (pour ne pas dire pour sa première mission) se retrouver face à une situation de crise, avec des terroristes ayant pris le contrôle de l'avion.

Pour recontextualiser le film sur un baromètre nanar, ce dernier se classe plutôt bien, s'inspire très fortement des films d'action des années 80/90, et accumule à un point non négligeable les incohérences.

Commençons par cette soi-disant forteresse qui est prise d'assaut avec une facilité déconcertante, à croire que la sécurité du président est assurée par des benêts incapables de se rendre compte de l'évidence et de la gravité de la situation.

Prenez ensuite des échanges de coups de feux dans un avion sans que personne ne s'inquiète de la dépressurisation...

Rajoutez à cela que le suivi au sol est assuré par un gars tout seul qui tient plus du stagiaire que d'une équipe triée sur le volet pour détecter le moindre changement de cap.

Il reste donc de l'action, et de ce côté, le film remplit assez généreusement son quota.

Tout pèse avant tout sur les épaules de Katherine McNamara, qui s'en donne à cœur joie lors des fusillades et des combats à main nue.

Mais ça reste parfois tellement gros, tellement cliché, tellement old-school vers la fin (notamment quand elle arrive à s'en sortir face à l'autre obsédé), qu'on rit plus jaune qu'autre chose.

A l'heure où bon nombre de productions s'évertuent à devenir plus réalistes, plus crédibles et donc plus authentiques sur des événements qui pourraient arriver, "Air Force One Down" mise sur la nostalgie, ce qui n'est pas un mal, mais s'embourbe dans les codes et se montre alors trop coincé du 🍑 pour jouer à fond la carte du second degré, ce qui lui aurait mieux sied.

08/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.