DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un groupe de jeunes gens riches organise une fête dans un manoir isolé. Ils participent à un jeu où ils doivent trouver lequel d'entre eux est le tueur désigné. Lorsque l'un d'entre eux est retrouvé mort et que l'électricité et les communications sont coupées, les survivants tentent de découvrir l'identité du meurtrier.

AVIS : On se demande parfois quel est l'intérêt de certains films, s'ils ne nous emportent pas dans une sensation décomplexée à la place de suivre simplement une histoire.

De "Bodies Bodies Bodies", on pouvait s'attendre à un film nouvelle tendance, se substituant aux anciennes générations pour imposer leur mouvance, ce en quoi le film fera certainement grincer des dents certaines personnes sensibles aux motivations des "Millennials".

Finalement, les choses n'ont pas vraiment changé, à part les archétypes, pour nous flanquer une bande de jeunes bourges bien sous tout rapport en apparence, mais touchant à plusieurs vices (sexe, drogues, alcool).

Et puis le drame, lors d'une partie à un jeu où on simule un meurtre, et tout le monde doit enquêter pour savoir qui est le coupable.

Vous l'aurez deviné, ça va déraper, il va y avoir un vrai mort, et comme par hasard une tempête débarque pour isoler tout ce petit monde de la civilisation, en plus de planter la villa dans l'obscurité.

Commence alors la révélation de vrais caractères, de l'étripage vocal qui ira plus loin.

Alors quel est donc le problème de ce film, qui reprend tel quel sans le vouloir une recette vieille comme le monde?

Et bien le film n'apporte pas vraiment d'intensité à son récit, les personnages sont majoritairement antipathiques si bien qu'on arrive à souhaiter leur mort, et ce qui devait être un film d'horreur pouvant nous pousser aux sursauts devient un lambda petit massacre entre amis sans saveur.

Le pire, et le plus ironique, est sans doute cette conclusion qui n'apporte aucun peps à l'ensemble. Juste du cynisme en version brute, sans finesse, sans construction.

Le genre étant surexploité, vous comprendrez aisément que "Bodies Bodies Bodies" n'est pas une référence, juste une intrigue défilant sous nos yeux sans nous procurer la moindre sensation.

04/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.