DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Jan 16, 2024 2:33 pm Sujet du message: CHICKEN RUN - DAWN OF THE NUGGET |
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SYNOPSIS : Face aux manigances suspectes de la ferme voisine, une bande de poulets audacieux se fédère pour se protéger d'une nouvelle et inquiétante menace… au risque d'y perdre quelques plumes.
AVIS : Cette suite au premier "Chicken Run" aura mis du temps à venir sur nos écrans, et nous la devons à Netflix qui décida de dépoussiérer les créations de Nick Park.
La suite vient se greffer après les événement du premier, qui nous sont ici narrés dès le début, pour rafraichir la mémoire des plus anciens, et faire comprendre aux petits nouveaux qui n'auraient pas vu le premier de quoi il s'agit.
Nous retrouvons donc Ginger, la fameuse poule impétueuse qui permet à sa basse-cour de s'évader d'une ferme où la gérante était un poil sadique (on parle de poules élevées pour leur chair, donc forcément).
Le premier prenait ses influences dans "La grande évasion". Sa suite va à contre courant et s'adapte aux mœurs contemporaines.
En effet, nos volailles ont depuis trouvé un havre de paix pour vivre loin des humains sur une île, mais quand la fille de Ginger, Molly, décide d'aller au delà des frontières érigées par ses parents (un grand classique), la "maman poule" doit s'infiltrer chez ses nouveaux voisins, des têtes bien connues, mais cette fois à la tête d'une exploitation moderne transformant les poulets en nuggets.
"Dawn of the nugget" inverse donc l'intrigue, ici il faut s'infiltrer, et le titre renvoie vers un grand classique de l'horreur avec le sort réservé aux poulets via un collier.
Si la technique reste toujours impressionnante avec ces personnages en pâte à modeler animés plan par plan (stop motion), l'intrigue s'avère elle plus réservée à un jeune public. Bien évidemment, la critique de notre monde de consommation, de l'industrialisation, des mensonges liés au conditions d'élevage des volailles est mis en avant, mais l'humour reste très basique, sans différents degrés de lecture pour adultes et enfants.
Cette suite n'est pas mauvaise pour autant, se laisse regarder, mais reste dispensable.
12/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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