DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Déchirée par la mort brutale de son mari, Beth se retrouve seule dans la maison au bord du lac qu’il avait construite pour elle. Elle s’efforce de faire face, mais d’inexplicables cauchemars font leur apparition. Dans de troublantes visions, une présence insaisissable semble l’appeler...

Contre l’avis de ses amis, Beth commence à fouiller dans les affaires de son mari, en quête de réponses. Elle va découvrir des secrets aussi étranges qu’inquiétants, et un mystère qu’elle va, malgré les risques, tenter d’élucider...

AVIS : Le réalisateur David Bruckner a un beau palmarès à son actif, et son "The Night House" est sans doute son œuvre la plus atypique, mais aussi la plus réussie.

L'histoire de cette jeune femme, Beth (incroyable Rebecca Hall), récemment veuve nous est narrée quelques heures seulement après les obsèques de son mari, et de façon graduelle, nous allons voir que quelque chose ne va pas.

Le film propose deux entité, Beth, et sa maison. Certains phénomènes paranormaux commencent timidement à faire leur apparition, sans que nous sachions réellement ce qui est advenu.

La narration distille au compte-goutte les éléments d'information nous permettant de comprendre la situation, et laisse alors planer le doute quant à l'origine de ces phénomènes paranormaux. S'agit-il de démence? D'esprits? D'une autre dimension? D'un rêve?

Beth va mener son enquête et va découvrir, en même temps que nous, ce qui se passe, tout en étant terrifiée par ce qui pourrait lui arriver.

Car la présence, elle, devient de plus en plus insistante, et son lien avec la maison semble viscéral.

C'est ce suspens couplé à une réalisation intelligente qui captive. On souhaite savoir à tout prix ce qui s'est passé, et quelle est l'origine de ces événements, qui altèrent nos sens.

Etrangement, le film fait très, mais alors très fortement penser à l'excellente relecture de 'L'homme invisible" de 2020 : une femme face à une menace invisible et une perte de la rationalité, sans oublier d'aborder le thème du couple et des violences conjugales.

Mais rassurez-vous, "The Night House" a sa propre identité, et son dénouement est très éloigné du film de Leigh Whannell.

Ce dernier pourra sans doute laisser sur leur fin certaines personnes, car les indices fournis pouvaient laisser croire à une possibilité, pour finalement en adopter une autre un peu classique.

Cependant, le film est assez ouvert pour que tout le monde puisse se faire sa conclusion. D'ailleurs, c'est le genre de film qui pourrait très bien être rattaché à d'autres univers, comme une sorte de spin-off ou préquel.

Avec un sujet solide, une réalisation du même acabit, et une Rebecca Hall qui crève une nouvelle fois l'écran avec une interprétation juste et puissante de cette femme aux frontières de la folie, "The Night House" est une bien belle petite surprise.

16/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.