DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : [Nanar ON]Hank demande à son frère d'armes Marcus de le rejoindre dans une petite ville d'Europe de l'Est, après ce quette dernière soit envahie par des vampires.

A eux d'eux, ils espèrent bien renvoyer ces suceurs de sang dans leur cercueil[Nanar OFF]

GAMEPLAY : "Eternal Evil" reprend tous les concepts de "Resident Evil", en changeant juste quelques petites choses : les zombies cèdent la place à des vampires, mais cela ne change globalement pas grand chose, tant ils restent aussi lents et cons comme des balais.

Ensuite, la vue iconique d'une grosse majorité des Resident Evil, càd à la troisième personne ou caméra à l'épaule, cède la place ici à une vue FPS.

Mais pour le reste, c'est quasiment la même chose : munitions et soins rares vous obligeant à fouiller tous les recoins, malle pour stocker votre inventaire limité, un grimoire pour sauvegarder (ici à volonté, pas besoin de ruban), et enfin plein d'énigmes à résoudre et de clés à trouver pour avancer, sans compter quelques boss sur votre passage.

A noter que les deux personnages sont jouables, avec l'obligation de commencer par Hank lors d'une première partie, puis ce sera le tour de Marcus.

Nos deux hommes ont des parcours totalement différents. Si le premier se cantonne à un hôtel, le second verra du pays avec une balade en forêt, dans un commissariat, dans les ruelles d'une petite ville pour finir dans une crypte.

RÉALISATION : Il faut recontextualiser et se dire que ce jeu est l'œuvre d'une seule personne.

Et là, ça force le respect!

C'est plutôt très beau, surtout au début, mais il faut reconnaître que certains plans sont là pour l'esbrouffe, et cachent parfois des textures bancales, voire des assets placés n'importe comment.

Par la suite, les environnements ne seront pas aussi tape à l'œil, et des passages comme la forêt font un peu grise mine.

Un énorme contraste avec le final qui envoie du pâté, des décors impressionnants.

Les animations ne sont pas trop mauvaises, et les vampires aux allures de zombies sont plutôt terrifiants. Originalité, ils mutent après avoir gouté de votre sang, passant de cadavre déambulant à quatre pattes, puis finissent par arracher leurs vêtements pour devenir des supers-zombies (attention, topless pour les versions féminines).

La bande-son reprend à quelques notes près les grands classiques de Resident Evil. On pourrait crier au plagiat tant certaines mélodies au piano se rapprochent de très près du hit de Capcom (notamment dans les moments de calme ou de sauvegarde).

Concernant le doublage, il fait débat avec ce côté très kitch et viril des deux protagonistes shootés aux stéroïdes. Pour sa défense, "Resident Evil" avait aussi le même souci dans sa toute première version.

DURÉE DE VIE : L'aventure est consistante, et nécessitera un peu de concentration, car votre survie est en jeu et la difficulté peut être corsée. Heureusement, le développeur a pensé à tout le monde, et vous trouverez de l'argent un peu partout lors de votre périple.

Avec ce dernier, vous pourrez vous acheter dans le menu principal des options de choix, comme des munitions illimitées ou des armes un peu plus puissantes.

De même, le développeur vous offre deux crânes (et d'autres par la suite), vous permettant de résoudre une énigme au cas où vous bloqueriez sur l'une d'entre elles (celle liée aux échecs est particulièrement corsée).

Comptez donc une bonne dizaine d'heures pour en venir à bout, un peu plus si vous aimez "flâner" dans les environnements.

En terminant le jeu, vous constaterez que vous aurez deux fins (mais accessibles juste en chargeant la dernière sauvegarde, puisque il s'agit d'un choix cornélien à faire).

Le développeur vous gratifie alors de nouvelles options pour votre deuxième run, à savoir des armes qui claquent (superbes d'un point de vue esthétique et avec quelques options sympa) et d'autres modes de jeu.

INTÉRÊT : Tout n'était pas gagné d'avance avec ce clone de Resident Evil, car les débuts se font dans la douleur : bugs gênants de mapping des touches lié au moteur de jeu employé, difficulté face aux premiers ennemis et boss, il faut un peu s'accrocher au départ pour se prendre à l'aventure, et l'apprécier pleinement.

Et puis, on s'adapte, on prend son mal en patience, on apprend à dompter les armes (pas le point fort du jeu avec une gestion molle de l'inventaire et des rechargements lents des armes), et surtout on découvre tardivement qu'on peut courir à reculons, indispensable face aux boss.

D'ailleurs certains Nemesis viendront vous stresser à des moments précis, comme dans RE2 et RE3.

Lettre d'amour au hit de Capcom adressée par le développeur du jeu, ce "Eternal Evil" est quelque peu bancal, et surprend parfois par sa maîtrise dans certains plans.

Pour un jeu développé avec une si petite équipe, c'est un peu un tour de force, et on pardonne donc ces quelques défauts qui ma foi lui confèrent aussi un certain charme.

Mais surtout, quelque chose d'impensable, on arrive à finir ce titre avec une bonne dose de nostalgie. Comme à l'époque où on finissait pour la première fois un certain "Biohazard" sur Playstation.

16/20

Fiche Steam










































































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.