DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un ancien commandant de la marine reçoit l'appel d'un terroriste qui lui annonce avoir caché plusieurs bombes dans des lieux publics, bombes qui exploseront si le bruit alentour dépasse les cent décibels.

AVIS : Connue pour ses thrillers à couper le souffle, la Corée du Sud nous gratifie d'un énième film où un terroriste va s'en prendre à une innocente victime, avec comme mode opératoire des bombes disposées un peu partout en ville, toutes pouvant détoner si l'ambiance sonore dépasse un certain nombre de décibels.

Et la pauvre victime de cette horrible machination est un officier de la Marine.

Mais revenons en arrière, quand le film commence et nous montre l'équipage d'un sous-marin rentrant de mission, jusqu'au moment où une torpille le prend pour cible.

Alors que le film nous laisse supposer qu'ils sont tous morts, on repart dans le temps et découvrons que seulement certains ont survécus, dont le commandant Kang Do-young (Kim Rae-Won), devenu un héros national pour avoir pu sauver quelques uns de ses hommes.

Mais tout cela va changer avec les multiples bombes posées un peu partout, qui le désignent précisément.

L'interrogation vient alors de qui peut lui en vouloir, et pourquoi?

Sans trop divulgâcher, sachez que les apparences sont trompeuses, et que l'histoire est bien plus sombre qu'elle n'y parait.

Le film en lui même n'apporte pas plus que ce qu'on peut connaître. Depuis "Speed", les films sous tension avec un probable explosion liée à un facteur et commanditée par un désaxé ont proliféré, et "Decibel" en fait partie.

Si techniquement, on ne peut rien lui reprocher, on sent quand même que le film aurait pu aller plus loin, et se montre ici un peu trop gentil.

Ce qui nous donne l'impression que on aurait pu avoir la boule au ventre, surtout lors de certaines situations qui finalement s'avèrent un peu trop prévisibles et "gentilles", ne donnant pas alors cette sensation d'urgence et de malaise, cloitré dans un tourbillon de doutes.

Pas mauvais, mais pas exceptionnel, "Decibel" reste un peu trop classique, et joue un peu sur la carte du sentimentalisme (notamment vers la fin), là où il aurait pu être plus nihiliste.

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.