DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Le mal n’a jamais été aussi proche : Valak, la nonne démoniaque de Conjuring revient… Dans le sud de la France.

AVIS : Sans surprise, une suite à "La nonne" nous parvient 5 ans plus tard, et reprend exactement les mêmes ingrédients.

Sorte de suite directe, nous retrouvons le tandem Taissa Farmiga/Jonas Bloquet, qui, bien que géographiquement séparés dans cet opus, vont finir par se retrouver pour en découdre une nouvelle fois avec Valak, ce démon prenant cette fois position en France, et plus précisément à Aix La Chapelle, peu de temps avant que nous plongions dans les années 60.

L'histoire reste cousue de fil blanc : des hommes et des femme de Dieu meurent dans des circonstances étranges, en suivant une route allant de Roumanie vers la France.

Sœur Irene (Taissa Farmiga) est dépêchée sur place par l'Eglise, tandis que Maurice (Jonas Bloquet) travaille comme homme à tout faire dans un ancien monastère reconverti en pensionnat pour jeunes filles.

Fidèle au principe du genre, "La nonne 2" monte crescendo dans l'horreur, avec quelques meurtres assez impressionnants, parfois cruels, puis s'amuse avec ce pensionnant où les jeunes filles peuvent aussi devenir de vraies petites pestes, et être aussi cruelles qu'un démon avide de sensations.

Mais cette fois, l'intrigue suit les événements du premier avec une certaine logique purement mercantile (faire une suite en faisant revenir le grand méchant par n'importe quelle astuce ou porte dérobé dans le premier), qui a du sens et permet de changer quelque peu la donne.

Mais rassurez-vous, rien de bien novateur, le film suit l'héritage de Wan, et suit un protocole exact et minuté, le rendant plutôt agréable sans être exceptionnel.

L'horreur est donc au rendez-vous, mais sans trop de saveur. On sent l'effet de répétition, les scare-jumps nous sont livrés ici sur un plateau d'argent (le coup du cadre, dans la ruelle, etc...) mais on s'étonne de parfois se faire prendre au jeu.

Une suite sans doute dispensable, somme toute correcte, un brin d'originalité qu'il aurait sans doute fallu élever pour une totale démarcation, quitte à casser certaines conventions.

Reste un final assez fun, limite impressionnant dans une démarche héritée des grands films de super-héros ou du boss final dans un jeu vidéo, avec une exploitation de notre patrimoine culturel viticole assez étonnante.

Dis comme ça, on sent que Valak va encore nous faire suer à traverser l'Europe pour pourquoi pas débouler aux Etats -Unis (et ainsi boucler la boucle avec une autre licence de l'écurie Wan).

On parie combien sur l'Espagne?

11/20
_________________
Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.