DarkWolf Site Admin
Inscrit le: 20 Mar 2005 Messages: 3829 Localisation: Geekland
|
Posté le: Lun Nov 13, 2023 2:09 pm Sujet du message: THE PRICE WE PAY |
|
|
SYNOPSIS : Après un hold-up foireux, un gang trouve refuge dans une grange isolée. C’est évidemment une très mauvaise idée.
AVIS : Film de Ryûhei Kitamura passé totalement inaperçu, cela ne laisse présager rien de bon.
Car Kitamura s'est fait connaître avec son gore généreux, et son escale vers Hollywood lui permis de concevoir quelques petits bijoux, dont une adaptation de Clive Barker.
Avec son style sale et méchant, notre homme repousse toujours les limites, qu'elles soient morales ou graphiques.
et "The Price we Pay" ne déroge pas à la règle, et s'inspire en grande partie d'un grand classique : "Une nuit en enfer".
Des braqueurs (Stephen Dorff, Emile Hirsch et Tanner Zagarino), dont un taré, une otage (Gigi Zumbado), une fuite et un accident qui les pousse à se cacher des forces de l'ordre dans un endroit censé être paisible : un charmant petit ranch bien isolé dans la campagne.
Mais nous savons tous ce que cela implique, on ne nous la fait pas, surtout depuis "Massacre à la tronçonneuse".
Et ce qui commença comme un thriller prend fatalement un virage à 180° en plein milieu pour devenir un film d'horreur assez conventionnel, où le torture porn reprend un peu ses lettres de noblesse.
Attendez-vous donc à quelque chose de crade, très crade, mais finalement pas tant que ça (la scène des yeux aurait pu être bien pire).
Le problème, c'est que le stress et l'angoisse de la situation sont désamorcés par quelques effets cheap (on pense à celui concernant ce cher Vernon Wells, le même qui se prenait pour Freddy Mercury dans Commando face à Schwarzenegger), poussant plus à rire qu' à tourner la tête (ou du moins ce qu'il en reste ).
On sent que Kitamura en a sous le pied, mais gère mal son film, que ce soit au niveau du casting, des situations, de l'ambiance...
C'est dommage, car on avait un bon "boogeywoman" (oui oui), vraiment sous exploitée et dont la mort est sans doute le meilleur passage.
Espérons qu'il s'agisse d'une petite erreur de parcours, on souhaite revoir Kitamura pour d'autres œuvres bien décalées et macabres.
08/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
|
|