DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Le mal ne saurait survivre une éternité sans un petit coup de pouce. 

Dans cette version moderne du mythe de Dracula, Renfield est l’assistant torturé du maître le plus narcissique qui ait jamais existé : Dracula. Renfield est contraint par son maître de lui procurer des proies et de pourvoir à toutes ses requêtes, mêmes les plus dégradantes. Mais après des siècles de servitude, il est enfin prêt à s’affranchir de l’ombre du Prince des ténèbres. À la seule condition qu’il arrive à mettre un terme à la dépendance mutuelle qui les unit.

AVIS : Il suffit de prendre le génialissime Nicolas Cage pour donner un coup de peps au genre "suceur de sang".

Chris McKay, le réalisateur, a eu la bonne idée de choisir Cage pour incarner Dracula, l'acteur étant connu pour être un véritable électron libre qui donne de son génie dans des rôles totalement décalés (au pif : "Mandy").

Face à lui, le fameux Renfield, incarné par Nicholas Hoult, n'en pouvant plus d'être le serviteur d'un bourreau, et participant à des réunions de coaching.

Notre homme nous dévoile durant plusieurs monologues comment il en est arrivé là, avec une superbe projection dans le temps, rendant alors un brillant hommage aux films nous ayant fait connaître Dracula, du temps de Béla Lugosi.

"Renfield" narre donc la souffrance d'un jeune homme face à son "employeur", joue de cette satire pour y greffer une bande de mafieux comme dans "Innocent Blood", toujours en insistant sur l'humour et un côté gore très prononcé.

L'ensemble fonctionne très bien, la fusion des genres s'en sort à merveille et le film suit un rythme constant, et donne une nouvelle fois à Cage l'occasion de s'en donner à cœur joie, et de nous faire rire à gorge déployée.

Ce qui est aussi amusant de voir, c'est comment le film, avec ses filtres et son agencement, nous rappelle quelques adaptations bancales de comics des années 90, avec ses armées de mafieux qui passaient à la moulinette.

A l'heure où la plupart des films se prennent soit trop au sérieux, soit abusent du comique jusqu'à saturation, "Renfield" réussit cette alchimie des genres, ce que peu d'élus parviennent à faire.

On en veut "en gore!"

16/20
_________________
Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.