DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Quatre gosses jouent à se faire peur et se rendent dans une demeure condamnée, réputée maudite. L'un d'eux disparaît dans des circonstances mystérieuses. Les trois survivants refoulent le souvenir de ce qui a bien pu se passer, jusqu'à ce que Samir ne ressurgisse 25 ans plus tard. La bande recomposée va devoir se confronter à son passé.

AVIS : Il y a un petit air de "It" dans Achoura. des jeunes, une disparition liée à une créature, et la recomposition du groupe des années plus tard, sans oublier les pseudos romances entre ados qui se perpétuent une fois adulte.

C'est donc une sorte de version marocaine de l'œuvre de Stephen King, condensée pour tenir dans 90 minutes, et se basant sur une célébration authentique, et une créature appartenant au mythe des djinns, friande de jeunes humains.

Tous les codes du genre sont respectés, à savoir des endroits glauques, les scarejumps, les lampes qui clignotent anormalement quand vous allez aux toilettes, ...

Seule la créature est différente, car on passe d'un clown quelque peu prolixe à une entité capable de s'évaporer, et le réalisateur Talal Selhami nous la présente sous toutes les coutures dès le début du film.

Cela change des films qui jouent avec nos nerfs en montrant une partie de l'anatomie, pour la dévoiler intégralement à la toute fin.

Ici, c'est direct, et cela permet de constater que le design de cette dernière est intéressant, mais souffre un peu d'un coté trop CGI qui tranche avec les décors.

Et comme l'intrigue est condensée, la créature s'expose fréquemment, et finit par ne plus nous effrayer.

Seuls ses actes restent effrayant, s'attaquant aux enfants et ne pouvant être vaincue que d'une seule manière.

Une façon déroute d'ailleurs, car au début du film, on a du mal à comprendre les enjeux entre les différents passages temporels, où les flashbacks ne font qu'amorcer et segmenter l'intrigue.

Une fois toutes les cartes en main, on comprend mieux de quoi il en découle, pour pleinement apprécier l'intrigue.

On peut reprocher plusieurs choses à Achoura, comme sa trop forte ressemblance avec l'œuvre du King, une créature qui aurait mérité une meilleure technique pour se fondre dans le décor, mais il n'empêche que le film de Selhami dispose aussi d'autres atouts, comme un bon casting et des décors travaillés.

11/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.