DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un entrepreneur spécialisé dans la sécurité a pour mission d'extraire des ouvriers d'une raffinerie qui a été attaquée. Il fait équipe avec un ancien officier de l'armée américaine lorsqu'il apprend que l'objectif des attaquants est de voler l'essence de cette raffinerie.

AVIS : Hidden Strike, c'est comment un jour un producteur s'est dit : "tiens, je vais combiner Mad Max Fury Road avec deux de mes stars préférées".

Sous une excuse d'une usine pétrochimique placée en plein territoire convoité, et son personnel pris en otage, le réalisateur Scott Waugh livre une production sino-américaine où chacun des deux pays livre sa bête de scène à savoir Jackie Chan d'un côté, et John Cena de l'autre.

Si le premier commence à accuser son âge et se retrouve ici dans un ton plus sérieux, son alter ego américain lui voit sa carrière exploser en ce moment, après une belle carrière dans le catch, et une réorientation réussie au cinéma ou dans des séries comme "Peacemaker", où son côté décalé fait des merveilles (et fait ici penser lors d'un scène à la prestation de Schwarzy dans "Un flic à la maternelle").

Le courant entre les deux acteurs semble bien fonctionner, et l'archétype même du buddy movie leur colle bien, avec un personnage à cheval sur les principes, et un autre totalement en dilettante.

Pour le reste du film, ils seront opposés à un acteur qui enchaîne les rôles de bad guys, à savoir Pilou Asbæk (vu dans GoT), en tête d'une armée de mercenaires que notre tandem va affronter sur la route, sur terre, aux armes blanches ou à coup de Kalash'

L'ensemble est plutôt bien rythmé et on retrouve l'esprit des films de Jackie, ce bon cocktail détonant d'humour potache et d'action parfois surréaliste, où les câbles permettent à nos héros de défier la gravité.

Seule petite ombre, des décors et effets spéciaux qui font un peu cheap, et trahissent un tournage studio dans certains plans.

Mais finalement, la bonne humeur l'emporte, et ce "Hidden Strike" reste un très honnête divertissement, avec deux acteurs qui semblent avoir pris du plaisir, et nous le communiquent.

15/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.