DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Alors que la Première Guerre mondiale fait rage, le duc Orlando d'Oxford, un super espion au sein de l'agence de renseignements britannique Kingsman, fait équipe avec le jeune Conrad, Mata Hari et Shola. Ensemble, ils vont affronter les tyrans et les fous, comme Raspoutine ou Guillaume II...

AVIS : le réalisateur Matthew Vaughn a eu la bonne idée de s'offrir un préquel pour les Kingsman, préquel prenant place durant la première guerre mondiale et s'inspirant des personnages de l'époque, comme Raspoutine ou Mata Hari.

Nous découvrons donc les personnes qui seront à l'origine de cette nouvelle branche de l'espionnage britannique, faisant concurrence au MI6 et à son plus célèbre agent (plus si) secret.

Le Duc d'Oxford (Ralph Fiennes) perd tragiquement sa femme lors d'une mission, et élève seul son fils Conrad (Harris Dickinson) dans les plus belles et nobles valeurs, aidé par ses domestiques habiles dans plusieurs domaines, comme l'escrime (Djimon Hounsou) ou le tir (Gemma Arterton).

Mais Conrad veut protéger son pays, plongeant dans une guerre inévitable et mondiale, comme nous l'avons tous connu lors de nos cours d'histoire.

Sauf qu'ici, c'est une version alternative et romancée, avec un grand méchant se cachant dans l'ombre, un grand classique assez amusant (on se souvient du docteur Gang dans l'inspecteur Gadget par exemple, dont on n'a quasiment jamais vu le visage).

Ici, on se doute que cet effet sera lié à la révélation finale, avec un whodunit quand le moment sera venu de dévoiler l'identité et les intentions de ce sombre individu, s'entourant de figures emblématiques pour déstabiliser l'ordre mondial et l'échiquier politique.

La reconstitution historique est plutôt bien ficelée, et on s'amuse à voir comment Vaughn s'inspire du contexte pour développer son récit, et nous faire voyager un peu partout dans le monde, la stratégie des Kingsman étant à son balbutiement et s'exportant dans différentes contrées.

Mais ce qui fait surtout le charme de ce préquel, c'est son action, et ses moments clé. L'action, elle, reprend les concepts des deux premiers volets, avec de bonnes empoignades où les armes à feu alternent avec les armes blanches.

Mais surtout, nous avons droit à de très bons passages, comme celui des tranchées, un moment vraiment propice pour une action décomplexée est inspirée, avec un dénouement inattendu.

Dans l'avis du second volet, on émettait des craintes quant à l'avenir de la série. Il s'avère que ce n'était pas l'avenir qui serait salvateur, mais son passé. Pourquoi pas une suite/préquelle, vu que le petit clin d'œil final permettrait d'avoir un autre "terrain de jeu"...

16/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.