DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mar Aoû 22, 2023 12:56 pm Sujet du message: JACK MIMOUN ET LES SECRETS DE VAL VERDE |
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SYNOPSIS : Deux ans après avoir survécu seul sur l’île hostile de Val Verde, Jack Mimoun est devenu une star de l’aventure. Le livre racontant son expérience est un best-seller et son émission de télévision bat des records d’audience. Il est alors approché par la mystérieuse Aurélie Diaz qui va ramener Jack Mimoun sur Val Verde pour l’entraîner à la recherche de la légendaire Épée du pirate La Buse. Accompagnés de Bruno Quézac, l’ambitieux mais peu téméraire manager de Jack, et de Jean-Marc Bastos, un mercenaire aussi perturbé qu’imprévisible, nos aventuriers vont se lancer dans une incroyable chasse au trésor à travers la jungle de l’île aux mille dangers.
AVIS : Prenez Indiana Jones, un comique français, et mélangez le tout. C'est ainsi que l'on pourrait résume ce Jack Mimoun, au titre loufoque, donnant le ton de la parodie à l'ensemble.
Il ne pouvait en être autrement, avec Malik Bentalha devant et derrière la caméra, François Damiens et Jérôme Commandeur.
Chaque personnage a sa propre identité, puisant dans les clichés. Le premier est bien évidemment un aventurier qui a bourlingué autour du monde, ayant risqué sa vie et survécu dans un milieu hostile. Le second est un pilote d'hélicoptère à la gâchette facile, et dont le QI ne doit pas dépasser celui d'une huître. Enfin le dernier, un producteur tout ce qu'il a de plus producteur, couplé d'un pleutre de première, et habitué à son luxe.
Viennent s'ajouter une jeune femme sur les traces de son père (Joséphine Japy), une île cachant le trésor d'un célèbre pirate, et un mentor qui va les rejoindre par la suite (Benoît Magimel).
Cette production française joue donc sur deux tableaux : l'aventure et la comédie, et parvient à doser les deux de façon honorable, sans qu'une partie ne l'emporte sur l'autre.
Humour léger, gags gentils, le film se prédestine à un large public, et les gags restent donc dans un politiquement correct de circonstance.
Pour l'aventure, on peut dire que l'inspiration Indy est là, car après une première partie découverte pas trop inspirée, vient le moment de la découverte et nous voilà face à de superbes décors, dignes d'une superproduction. Les moyens sont là, et franchement, on aurait aimé que le film embrasse plus cette mouvance, car il avait de quoi titiller les canons du genre.
Peut-être que si suite il y a (vu la fin ouverte), on pourrait avoir droit à un film dans le même esprit, mais se délestant d'un démarrage quelque poussif pour aller droit à l'essentiel, et nous proposer une vraie aventure, avec un grand A.
11/20 _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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