DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Vous commencez dans un abri de protection civile au fond d'une station de métro de Prague. En tant que fier détenteur du badge de préparation militaire, vous savez quel est votre devoir: mettez un masque à gaz non fonctionnel, chargez le vz. 52 pistolet et protéger la paix et votre patrie socialiste des étranges intrus. (traduit de chez Steam)

GAMEPLAY : HROT sent, transpire le rétro-FPS à plein nez, et vous envoie dans la tronche une version communiste de DooM et Quake, avec le même principe : 3 chapitres composés de niveau avec un boss final, des armes, des ennemis, des secrets à dénicher, et des cartes bien structurées.

Le gameplay se veut ultra simpliste pour aller à l'essentiel : tuer tuer TUER!!!!

Mais aussi adopter d'adorables chiots qui dévoreront les rats qui s'en prendraient à vos tripes.

RÉALISATION : On ne peut pas dire que HROT fasse dans la finesse, dans tous les sens du terme : modèles 3D simplistes, animation vacillante des ennemis, et du brun...

DU BRUN PARTOUT.

Ca fait un peu mal aux yeux, mais comme les films en noir & blanc, on finit par s'y faire, et cela donne au titre un cachet indéniable, très déprimant et morose.

Heureusement, la bande-son est correcte, tandis que les bruitages se feront plutôt discrets (avec un petit "Ahhh!" quand votre personnage meurt).

DURÉE DE VIE : Les trois chapitres qui composent l'aventure se bouclent en 5 heures chacun, ce qui nous fait un peu plus de 15 heures pour finir le titre. C'est correct, surtout que le prix est ajusté.

INTÉRÊT : HROT est un rétro-FPS totalement barré, entre sa réalisation médiévale et son concept vous plaçant dans le bloc de l'Est des années 80, avec un bestiaire totalement atypique, où vous allez croiser comme ennemis des vieux en fauteuil roulant, des chevaux avec des masques à gaz, un gorille, une pelleteuse, des kamikazes qui se croient dans "Serious Sam", etc... et même des tritons dansant sur de la techno. Mais rien ne vous prépare aux boss de fin, du WTF puissance 9000. Surtout le tout dernier qui va faire appel à un Némésis légendaire du plus célèbre des flics, et d'un meme qui hante Internet (et notre monde actuel)

Chaque niveau a sa propre identité, et vous envoie dans des endroits glauques comme des usines, de vieux monuments, des villes abandonnées, une gare, un château, une mine, etc.

Le level design joue pour beaucoup, car les niveaux sont assez torturés pour qu'on se demande où se cachent les secrets, mais aussi faire de nombreux aller-retours. L'occasion d'apprécier les multiples références disséminées un peu partout, ce qui va parler à nombreux d'entre vous élevés aux bons vieux FPS.

L'essence même des premiers DooM est bien présente, avec un environnement bien différent, nous rappelant dans sa localisation et son absurdité l'excellent "You are empty".

Imaginez un instant le croisement de ces deux derniers, la maîtrise du premier avec la technique du second (histoire de changer du brun).

On peut rêver, et puis le succès de HROT fait qu'une suite est probable...

15/20

Steam
































































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.