DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Steve se réveille dans un manoir, infesté de zombies. Il va alors regretter d'être un résident des champs, lui qui voulait être un résident des villes...

GAMEPLAY : Prenez Resident Evil, transformez le avec une vue isométrique vue du dessus, avec des personnages chibis...and "voilà".

Et comme dans le jeu culte de Capcom, votre personnage va devoir fouiller de fond en comble le manoir, trouver des objets, des clés, des munitions, et faire avec un inventaire limité vous imposant de faire de multiples aller-retours entre les salles disposant d'un coffre (tout comme dans Resident Evil).

Votre personnage aura une ergonomie simplifiée : bouger, dégainer, tirer, consulter une carte, lire des notes, jouer avec l'inventaire.

Vous pourrez sauvegarder votre progression à tout moment, sans limite. Cela change de Biohazard, mais il faut savoir que si votre inventaire est conservé, votre position elle sera rétablie dans une safe-zone des plus proches.

Le manque de munition peut être évité en récupérant sur le sol des douilles, puis en achetant de la poudre à munition dans plusieurs distributeurs placés dans le jeu. Attention, la poudre est en quantité limitée, contrairement aux douilles qui trainent souvent sur le sol (promis, pas de contrepèteries!). Pour les achats, vous trouverez sur quelques cadavres ennemis de la monnaie, la même monnaie vous permettant d'acheter de la poudre, des améliorations, les plans de la résidence, ou quelques conseils pour trouver des secrets.

Plusieurs énigmes seront de la partie, et il faudra être vigilant à l'environnement, lire tous les documents, et ne pas hésiter à fouiller scrupuleusement le moindre recoin.

RÉALISATION : Vous n'aurez pas besoin d'une 4080 pour faire tourner le jeu, car l'ensemble est très modeste et se présente comme une sorte de Final Fantasy 7 sur PS1 à la sauce Capcom. C'est mignon, on en demande pas plus, et cela a un certain charme, en plus de tourner sans le moindre souci.

Pas de dialogues, juste des sous-titres, et les bruitages sont corrects. La bande-son est elle aussi discrète, mais reprend les codes des Resident Evil avec quelques épopées lyriques quand ça chauffe, et des passages calmes au piano dans les salles de repos.

DURÉE DE VIE : Le jeu est extrêmement court, et peut être fini en un peu plus d'une heure. Il m'aura fallu quant à moi 5 heures pour en faire le tour complet, avec les quatre fins disponibles.

Hormis le mode histoire, rien d'autre à se mettre sous la dent. Cependant, si vous aimez la proposition, une suite est déjà dispo et bien plus consistante.

INTÉRÊT : Si vous aimez la saga "Resident Evil", alors vous risquez de tomber sous le charme de ce petit jeu indépendant qui en est un brillant hommage.

Si le jeu en lui même est assez "pauvre" (en terme de variété d'armes, d'ennemis, d'environnements...mais aussi techniquement), les développeurs de chez One Gruel Studio ont su corriger le tir avec une suite plus conséquente. Il n'empêche que ce premier volet, véritable témoignage d'amour à la licence, fait son petit effet et saura vous captiver durant quelques heures.

14.5/20














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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.