DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Célibataire épanouie et sans regrets, Anzu voit soudain une minuscule créature entremetteuse métamorphoser sa vie en une comédie romantique bourrée de clichés.

AVIS : Si vous cherchez une série pas prise de tête, avec un bon niveau d'humour pas trop gras, "Romantic Killer" se pose comme un bon challenger.

Nous découvrons Anzu, une jeune lycéenne fan de chocolat, de chats, et de jeux vidéo (toute ressemblance avec une personne réelle tapant ces lignes serait purement fortuite).

Le hic, c'est que de haute instances divines ne voient pas cela d'un très bon oeil, et envoient un magicien en forme de patate (Riri) régler cette affaire, à coups de sortilèges.

Exit les minous, les Mikado et les Foufoune Fantaisies IX, notre ado doit se trouver un prétendant pour retrouver ses passions, désormais prises en otage par cette pomme de terre parlante.

Un scénario totalement déjanté, faisant la part belle à l'humour décalé et aux mimiques d'Anzo absolument délicieuses (ses prestations en Kenshiro sont à pleurer).

Le destin va lui forcer la main car elle va tomber sur plusieurs Ikemen (des beaux gosses), dont un un peu spécial qu'elle va devoir héberger (Kazuki), un ami d'enfance perdu de vue (Hayami), et un fils à papa (Hijiri).

Chaque épisode gonfle le délire et se rapproche dangereusement d'un jeu de drague lourdingue, mais garde l'intelligence de détourner les codes pour les parodier avec puissance.

Beaucoup de situations amusantes, jusqu'à quasiment la toute fin, qui ouvre alors un autre dossier, celui de Kazuki.

La série prend alors une tournure plus dramatique, et traite avec sérieux d'un fait d'actualité. elle le fait sobrement et comme nous nous sommes attachés à ses personnages, nous ne pouvons que comprendre la détresse.

Ce retournement de situation est bienvenu car il évite la redite, mais fait aussi avancer l'intrigue qui risquait de s'enliser dans une certaine routine.

La fin est alors très poignante, où on hésite entre les rires et les larmes, en sachant que tout n'est pas fini, mais ne fait que commencer...
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.