DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Les années 80, la guerre froide, la menace d'une nouvelle guerre mondiale...Pendant que nous dégustions notre Nesquick devant le Club Do, d'autres comme Mason et Woods parcourent le monde avec leurs collègues pour sauver le monde d'une nouvelle menace fomentée par un indépendantiste russe du nom de Perseus.

GAMEPLAY : Un Call of Duty reste un Call Of Duty. Après une mission on ne peut plus classique, la petite originalité va vous permettre de "créer" votre personnage. Du calme, ce ne sont pas les Sims ou Saints Row, il s'agit juste ici de choisir le sexe, la couleur de peau, et les traits de caractère (qui vous gratifient de petits bonus, comme une résistance accrue aux balles en mode statique, ou une meilleure endurance).

Ce choix n'aura quasiment aucun impact sur votre plastique durant le jeu, et suffira juste à remplacer il par elle ou inversement via votre choix.

Ce Call Of Duty reste aussi dans la lignée des derniers, et propose une nouvelle fois un peu plus de liberté que ses ainés, qui commençaient à l'époque par des niveaux s'enchainant comme des couloirs.

Ici, vous aurez des zones un peu plus vastes, un hub vous permettant de choisir vos missions, certaines secondaires, des phases en véhicule, du pilotage de buggy ou d'hélicoptère, et même une mission libre où vous aurez le choix du traitement, à savoir infiltrer le KGB et trouver la clé du bunker, avec plusieurs possibilités vous étant offertes (dont une sans tuer la moindre personne), sans oublier des choix moraux tout le long de l'aventure, bousculant la finalité de l'aventure.

Pour le reste : des armes, des gadgets, des phases d'infiltration, des explosions de partout et des moments de bravoure avec un peu de patriotisme, mais ici avec le cynisme en tête de gondole, et cette petite touche rétro liée aux années 80.

RÉALISATION : Avec le budget qu'on peut imaginer, et la maîtrise des équipes engagées, Call Of Duty s'est bonifié avec le temps, au point de flatter la rétine dans ses derniers épisodes.

Ici, des textures détaillées, des modélisations sublimes, une bande-son épique et un doublage en version française qui va vous faire couler cette petite larme de nostalgie avec ses voix rauques, pur produit des années 80's.
L'éclairage fait aussi son job, surtout quand il est question d'infiltration ou d'ambiance.

DURÉE DE VIE : Si vous n'optez que pour le solo, vous en aurez pour une bonne dizaine d'heures à condition de fouiller les moindres recoins (certains indices aidant à l'intrigue sont disséminés dans certains niveaux), ce qui est correct si vous avec une promotion (pour 60€, ce solo ne vaut pas le coup).

La replay value est possible, si vous vous amusez à tester les autres embranchements de l'intrigue, à débloquer les différentes fins...

INTÉRÊT : L'arc Black Ops nous permet de retrouver Mason et Woods, piliers de cette intrigue, tout en y greffant de nouveaux personnages (comme Adler, clone balafré de Robert Redford dégoulinant de testostérone), en s'amusant avec les personnalités de l'époque (Reagan ou Gorbatchev), et vous plongeant dans des missions variées et prenantes (mention pour celle à Berlin et au KGB).

On ne voit clairement pas le temps passer, on se prend au jeu et à cette intrigue se jouant des apparences et des jeux d'espion, tout en retrouvant ce côté paranoïaque des précédents chapitres (les chiffres Mason, les chiffres!!!!!!!!!).

La franchise Black Ops retrouve des couleurs avec cet opus qui exploite judicieusement cette période sombre de l'histoire, et en fait une petite aventure rythmée et nostalgique, saupoudrée d'une petite ambiance teintée d'espionnage et de trahison très agréable.

15/20










































































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.