DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Vous pensiez en voir fini avec Hitler en l'envoyant dans les abysses de l'Enfer? Et bien non. Les morts continuent d'errer sur Terre, et il faut bien que quelqu'un se dévoue pour les tuer une seconde fois, et cette fois pour de bon. Mais au fait, que sont ces grosses colonnes apparaissant en Europe? Direction l'Italie pour notre Zombie Team en charge d'analyser la situation à coup d'headshots dans la tête...

GAMEPLAY : Parallèlement aux "Sniper Elite", le studio Rebellion profite un peu de leur dernier jeu pour nous proposer à chaque fois une déclinaison horrifique.

Pas étonnant donc qu'après un "Sniper Elite 4" en Italie, on se retrouve avec sa déclinaison zombiesque sur les étalages.

Et comme dans les précédents volets, le jeu réside dans une succession de niveaux à parcourir seul ou avec trois amis, et d'occire du zombie sous toutes ses formes jusqu'au refuge suivant (à la manière d'un "Left 4 Dead").

Cette fois, l'aventure sera quelque peu innovante, avec quelques fonctionnalités bienvenues. Via un système d'XP collecté en fonction de vos actions, vous allez pouvoir améliorer votre personnage, lui greffer quelques bottes secrètes bienvenues (comme des coups au corps à corps pouvant vous redonner de la vie), une multitude d'aptitudes intéressantes et quelques goodies à collecter dans les niveaux (des lettres, des BD, des mains baladeuses et des kits d'upgrade).

Les kits en question vous permettront d'améliorer vos armes, avec des compétences, des dégâts supplémentaires, plus de munitions, etc... sur vos trois armes vous accompagnant (le fusil sniper, l'arme de poing et le pistolet).

Tous ces petits points font que la difficulté du titre est équilibrée, là où dans les précédents jeux votre personnage n'évoluait guère tandis que les ennemis devenaient de plus en plus retors.

De plus, la gameplay maintenant varié permet de changer de fusil d'épaule en fonction de la situation, et il s'avère que quelques coups au corps à corps vont vous permettre de faire le ménage, mais aussi de gagner de la vie. On note aussi la présence de pièges à activer en tirant dessus, comme des pales transformant en hachis parmentier une vague de zombies s'approchant d'un peu trop près.

RÉALISATION : S'il s'agit toujours du même moteur employé, et commençant à accuser des signes des faiblesse, l'ambiance est au rendez-vous, et les développeurs vont une fois encore piocher dans les grands classiques des films d'horreur pour nous pondre des ambiances bien glauques, d'"Evil Dead" en passant par "Massacre à la tronçonneuse", "Les dents de la mer" ou "Le retour des Morts-vivants", sans oublier une petite touche d'Indiana Jones vers la fin.

Les musiques sont des variations du thème principal avec un peu de sonorités italiennes, localisation oblige. Les voix restent en V.O. et jouent à fond sur le côté kitch du scénario pour nous embarquer dans ce délire improbable.

DURÉE DE VIE : Il faudra compter environ 20 heures pour faire le tour complet de l'aventure principale, mais la replay value se situe au niveau de la possibilité de jouer en coop avec 1 ou plusieurs amis. Le titre dispose donc d'une durée de vie confortable, amortie avec le temps, surtout que du contenu non gratuit permet de prolonger l'aventure.

DLC : Plusieurs season-pass sont disponibles pour ce titre, tous payants sauf le premier (du moins lors de l'écriture de ce test). Assez onéreux, ils proposent de regrouper plusieurs missions annexes (vendues séparément), de nouveaux personnages, de nouvelles armes et skins, etc...
Le premier étant offert, il permet de s'en donner à cœur-joie en Bavière, en Roumanie et dans les entrailles de la Terre. Si ces niveaux sont un peu plus complexes que ceux de la campagne principale, on ne sent pas de réelle innovation, et le fait de patcher les Crawlers en goules ne va pas révolutionner le bestiaire. La difficulté est ici rehaussée par rapport au jeu de base, avec certains passages assez hargneux en milieu clos et des vagues d'ennemis bien chargées.

Cela permet tout de même d'étendre la durée de vie de quelques bonnes heures (8 pour ces trois niveaux).

INTÉRÊT : Ce produit dérivé de Rebellion plait ou ne plait pas, mais reste un très bon défouloir et une bonne alternative, même si le modèle économique, désormais une arlésienne pour ce studio, est plus que lourd (si on accumule le jeu et ses season-pass, ça chiffre très très vite).

Toujours aussi décalé, bis et s'amusant à plusieurs reprises à nous bombarder de références et de moments kitchs, on apprécie l'évolution du gameplay permettant de varier le plaisir de latter du Nazi seul ou à plusieurs. Si la partie technique elle fait du stand-by, le résultat final est propre, et plusieurs passages méritent le détour.

C'est toujours aussi gore, décomplexé, digne d'un bon vieux film des années 80', et on prend un petit plaisir coupable, et même du plaisir tout court car le titre est désormais un peu plus accessible en solo que ses ainés, avec une difficulté mieux dosée, même si certains passages vont vous faire transpirer des mains.

Le bestiaire a quelque peu évolué, et outre les inénarrables nazi zombies, on retrouve des über-soldats, avec un lance-flamme, une mitrailleuse (d'ailleurs moins flippant que son précédent modèle S.S.) où une scie circulaire, de jolis petits bijoux que vous pourrez temporairement récupérer pour faire un carnage. D'autres comme les screamers sont bienvenus, mais restent encore anecdotiques, tandis que les haut-gradés vont vous agacer avec leurs compétences extra.

Mais pourquoi nous proposer un niveau dans un zoo si aucun animal zombifié ne figure au casting, cela aurait pu être fun?

Quoi qu'il en soit, si ce volet n'est pas un incontournable, il préfigure d'une belle évolution dans la série, et on espère que le prochain chapitre, censé se situer en France, améliorera d'autres points.

15/20












































































































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.