DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Un robot ouvre la porte d'une cellule et vous libère. Vous découvrez alors dans la peau d'un petit personnage chétif un monde atypique où la nature a repris ses droits sur la civilisation, mais où une forme de corruption envahit le monde. Vous l'aurez compris, votre but sera d'aider le robot à se débarrasser de toute la noirceur envahissant votre environnement. C'est ainsi que débute Hob...

GAMEPLAY : Hob est un jeu d'action aventure qui emprunte beaucoup à des canons comme Zelda ou Alundra. Vous dirigez votre personnage avec une caméra distante et adaptée à votre emplacement, avec la particularité que vous ne pourrez pas gérer l'angle de caméra.

Votre personnage peut courir, sauter, les essentiels dans ce genre de jeu où les plateformes représentent une part du challenge, mais il pourra aussi se défendre avec une épée (à améliorer en retrouvant des reliques sur vos camarades défunts), mais surtout un bras bionique que vous récupérerez après un tragique événement, ce dernier vous permettant de donner des coups, d'actionner des mécanismes, et plus tard dans le jeu d'être exploité comme grappin.

Le grappin vous permettra aussi d'ôter des protections aux ennemis les plus rotors, ajoutant alors aux combats une certaine dynamique où il ne suffira pas de taper dans le tas. Il faudra d'ailleurs user et abuser des roulades et de votre bouclier pour sortir indemne de certains combats.

Divers objets disséminés un peu partout dans le monde vous permettrons d'améliorer vos compétences. Que ce soit les segments de cœur pour augmenter votre santé, les orbes à collecter sur les cadavres de vos ennemis ou sur des stèles, ces derniers seront une monnaie d'échange vous permettant de varier votre méthode offensive ou défensive. Les papillons vous permettrons de débloquer de tenues, vous conférant des bonus et malus, à utiliser judicieusement.

On ne peut pas vraiment parler de Metroidvania, car Hob est plus modeste au niveau de ses intentions, et se contente d'un monde ouvert à explorer, à "modifier", avec ses fameux tubes pour rapidement se rendre à un point déjà visité. Des donjons sont disponibles à certains endroits, et seront stratégiques pour votre progression. Ces lieux seront propices à plus d'énigmes où il faudra actionner, pousser, tirer des objets pour trouver la bonne combinaison qui vous ouvrira d'autres endroits (et le tout dans une animation fluide et imposante, avec des pans entiers du décor défilant sous vos yeux).

RÉALISATION : On retrouve la patte des Torchlight, jeux issus du même studio (Runic Games).

Et c'est beau, vraiment beau, avec une touche très particulière, un monde quasi onirique, où les influences asiatiques (les petits êtres vivant dans l'univers nous rappellent certains Miyazaki)et steampunk (surtout dans les donjons) se font ressentir. Le moteur du jeu emprunte un rendu proche du Cell Shading, et l'ensemble s'avère très chatoyant, très coloré, où les détails fourmillent.

La bande-son n'est pas en reste, avec une ambiance très reposante, en accord avec l'univers. N'espérez pas vous endormir devant de longues cinématiques, car le jeu ne dispose d'aucun dialogue, juste des scénettes vous faisant deviner ce qui a pu se produire, ou ce que vous devez faire. Une approche quelque peu minimaliste, qui paye.

DURÉE DE VIE : Hob est court, pour les personnes qui se ruent dessus. Le titre peut se finir en moins de 5 heures, mais il m'a fallu 18 heures pour le boucler à 100%, et le plaisir de voyager dans ce monde fait qu'on ne voit pas le temps passer.

A coup sûr un titre qu'on refera dans un futur proche, et dont on attend de pied ferme une suite plus consistante.

INTÉRÊT : Hob est un vrai petit bijou méconnu. Loin des titres AAA, il permet de renouer avec un gameplay classique et un brin de nostalgie, le tout dressé dans un écrin très agréable. Le titre n'est pas difficile, ni trop long, et se présente comme un excellent passe-temps d'une semaine, voire moins pour les plus pressés ou impatients.

Difficile de lui trouver des défauts, si ce n'est une aventure un peu trop courte. Messieurs de Runic, sachez que nous attendons la suite!

18/20
















































































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.