DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : A l'image du premier volet , vous réendossez l'uniforme de Raven, un tireur d'élite à la solde d'une organisation qui défend les intérêts internationaux en liquidant les menaces à la source, à coup de balles propulsées à plus de 1000 mètres de distance.

Cette fois, c'est dans une petite zone située entre la Syrie et le Liban où vos contrats n'attendent que vous, et vos aptitudes exceptionnelles.

GAMEPLAY :
Le gameplay par rapport au précédent volet n'a quasiment pas changé, si bien qu'on retrouve très vite nos petits. Une première mission en guise de tutoriel, histoire de se familiariser avec le tir longue distance, sur cibles mouvantes ou non, les types de munitions, et les gadgets comme la tourelle ou le drone. Vous aurez encore une arme de poing et une arme secondaire, avec cette fois l'arrivée bienvenue d'un arc.

Une fois une zone finie, une nouvelle sera débloquée. A chaque zone ses contrats, qui vont de l'assassinat, à la récupération de preuves, le sabotage, etc...et des petites cibles bonus pour faire augmenter votre pactole.

Car comme dans le premier, chaque contrat vous rapportera de l'argent (pour acheter de nouvelles armes ou améliorer l'existant avec des accessoires), des points vous permettant d'acheter des compétences (comme améliorer votre furtivité, votre drone ou votre tourelle, en plus de votre condition physique et de votre protection), et d'autres points pour débloquer les meilleures armes, avec le meilleur rendement.

Car comme dans les précédents volets, votre kit de base est quelque peu rudimentaire : pas de silencieux sur certaines armes (notez qu'ici toutes les catégories d'armes peuvent avoir un silencieux), donc de fortes chances d'être repéré.

L'avantage, c'est que les cartes sont immenses et que vous ne risquez pas d'alerter toute la population ennemie, juste ceux à proximité. Eux n'hésiterons pas à sortir les blindés, les snipers, les mortiers, ou les renforts. Et petite nouveauté de ce titre, il est enfin possible d'aligner les tirs à très longue distance, via des spots où vous devrez faire le ménage à distance, sans possibilité de vous rendre physiquement sur place. Un juste retour des choses pour un titre qui met en avant le tir d'élite.

Des accès rapides se débloqueront au fur de votre progression dans une carte, afin de vous permettre d'aller plus rapidement à une destination. Vous aurez tout de même l'obligation de ne pas être en mode "recherche" par l'ennemi, ni même d'avoir rempli un contrat (qui vous impose d'aller à des checkpoints bien spécifiques).

Le jeu sauvegarde à des moments bien précis, pas de sauvegarde manuelle. C'est un peu rageant quand on tente de remplir un contrat sans alarmer l'ennemi. Il conviendra alors de charger manuellement le dernier point potable dans la liste de ceux enregistrés.

Un dernier mot sur l'intelligence artificielle, qui fait sans job sans trop être regardante (en fonction de la difficulté choisie). Le titre est encore plus tactique que précédemment, avec l'obligation de bien repérer vos cibles (aidé par vos jumelles et un masque permettant plusieurs modes de vision et de compensation du manque de spotter), et de les tuer dans un ordre logique pour éviter de sonner l'alarme.

RÉALISATION : En se basant sur le CryEngine et ses dernières technologies, le titre envoie du lourd, avec bien évidemment une distance d'affichage conséquente, sans clipping. Que ce soit la modélisation des personnages, des décors, des véhicules, tout est fait avec soin et se dresse devant nous sans tirer sur les ressources, pour un plaisir optimal.

La partie sonore n'est pas en reste, ne propose pas de doublage français mais cela n'est pas trop important, l'histoire n'étant pas non plus d'une complexité rare (moi pseudo gentil, eux pseudo méchants, point barre). Seules quelques petites boutades entre votre commanditaire et vous sauront vous sortir un petit rictus, parfois bien cynique.

Pour tout le reste, les menus sont clairs, bien documentés, les options nombreuses pour satisfaire bon nombre en terme d'accessibilité ou de performances. Du bon boulot, mais il reste encore quelques petits bugs comme votre personnage qui peut se retrouver bloqué dans le décor après une grimpette et la collision avec un objet du décor.

DURÉE DE VIE : Il faudra compter environ 20 heures pour voir le tour de toutes les zones, avec le souci de récupérer les collectibles (des documents, des œuvres d'art ou des camouflages pour vos armes). Suite à sa sortie, le titre s'est vu gratifié d'une zone supplémentaire gratuite, et assez conséquente.

Par rapport au précédent, qui était un peu boulimique à forte dose, ce titre se veut bien plus digeste et plus abouti, beaucoup plus fun et jouissif. On y revient peu de temps après, et sans doute encore dans quelques mois ou années.

INTÉRÊT : City Interactive partait de bien loin, et voilà qu'ils arrivent à faire désormais des titres qui rivalisent avec l'élite du genre. Corrigeant constamment leur copie, apprenant de leurs erreurs (que de chemin depuis SGW 3 et son monde ouvert rempli de promesses et ...de bugs), ils livrent ici un titre qui est en total raccord avec son thème, et offre aux afficionados du sniping un titre complet.

Avec un level design avantageux, jouant la carte de l'étendue, de la verticalité et des points stratégiques à contrôler, il retient notre attention avec de bonnes idées, une réalisation technique de haute voltige et un plaisir quasi vicieux de voir des têtes explosées une fois la gâchette pressée, avec une killcam du plus bel effet. Ce même plaisir qu'on aura à refaire une carte une fois mieux équipé, pour se venger de l'affront de la dotation rudimentaire, ou planifier le nettoyage d'une base à plus d'un kilomètre de distance sans éveiller les soupçons.

Ce titre est quasiment complet, et on espère que le cap sera gardé pour les futures suites. On souhaite d'ailleurs plus d'interactions avec le décor, comme dans "Hitman Sniper Challenge", afin de laisser libre court à notre imagination la plus débordante et nos désirs les plus sadiques.

17/20






















































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.