DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Vous êtes un gros bill envoyé en enfer, et vous allez buter du démon. Point!

GAMEPLAY : Dixit le message d'accueil lors du lancement du jeu, "Hellbound" est une lettre ouverte d'amour au genre des FPS issus des années 90, et pourrait être trop difficile pour les nouveaux arrivants.
Un gros, c'est un FPS avec un personnage perdu dans les limbes, butant du monstre à chaque virage, dans des niveaux qui vous obligeront à chercher des clés pour ouvrir des pores jusqu'à la sortie.
Oui, effectivement, c'est un bête FPS comme on en faisait dans les années 90.

RÉALISATION : Plongé dans l'enfer, notre héros se retrouve dans un monde où les niveaux se ressemblent un peu trop, avec lave pour ne pas aller trop loin malgré une distance d'affichage correcte, le tout sur une musique bien dopée aux riffs métalleux, et la voix bien virile du héros qui semble avoir choppé une bonne grosse grippe, après avoir fumé 50 clopes.

Pas joli, mais pas vraiment beau, le titre dispose tout de même d'une virilité dans son approche, avec gore appuyé et vitesse grisante, pour en faire un fast FPS très nerveux. Il se situe bien loin des canons actuels, mais à l'heure où le pixel art nous renvoie dans le passé, il ne fait pas trop tâche (même s'il est parfois un peu brouillon).

DURÉE DE VIE : Alors là, c'est soit un défaut, soit une qualité. Car le titre est très, mais alors très court.
Ne disposant que de sept niveaux, on en vient à bout en plus ou moins trois heures. Le jeu se présente comme la version shareware de DooM, sauf que ce dernier proposait tout de même deux campagnes supplémentaires. Pour la replay value, à part courir derrière les secrets ou un mode horde...

INTÉRÊT : La résurgence de FPS old-school met en avant de bons élèves (Dusk, Prodeus) et d'autres qui tentent de se faire un nom.
"Hellbound" tente sa chance, et la loupe pour plusieurs raisons, comme le manque de contenu (peu d'armes, peu de niveaux, peu d'ennemis différents), des niveaux trop similaires et un level design à la ramasse.
Ajoutez à cela quelques bugs avec retour bureau, une difficulté pas coriace, vous aurez un FPS tout juste amusant. Peut-être que les développeurs proposeront une version complète du titre d'ici quelques années.

06/20
































































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.