DarkWolf Lair

[DarkWolf]

INTRIGUE : Le détective privé Paul Prospero est contacté par le jeune Ethan Carter, au sujet de faits étranges. Spécialiste du genre, il se rend sur place pour résoudre cette enquête : un charmant petit endroit entre lacs et montagne, cachant bien des mystères...

GAMEPLAY : Sorte de walking-sim avec des énigmes, "The Vanishing Of Ethan Carter" vous propose de parcourir de superbes paysages, et de résoudre plusieurs énigmes liées à des cadavre en piteux état, qui vont un peu gâcher la vue.

Ce contraste s'explique du fait que l'intrigue d'Ethan Carter est assez complexe et adulte, et s'inscrit dans la lignée des plus grands auteurs du genre, quitte à côtoyer un grand maître du surnaturel et de ses dieux ancestraux.

Vous allez donc arpenter dans de sublimes décors plusieurs lieux spécifiques, où vous attendent à chaque fois une énigme à résoudre. Il s'agira de trouver les bons indices, les bons objet, des les faire interagir, et de reconstituer la scène qui prendra la forme d'un flashback à structurer dans le bon ordre.

L'ordre des énigmes est totalement libre, le lieu à visiter étant sous la forme d'un monde semi-ouvert, où vous pourrez errer comme bon vous semble.

RÉALISATION : Bien évidemment, c'est beau, et le rendu photoréaliste est très bien rendu, même si les textures sont un peu vulgaires quand on s'approche de plus près.

Mais l'ensemble est un peu trop statique, et les quelques effets de lumière ne parviennent pas à masquer une faune et une flore peu vivante, où même une gestion des cycles jour-nuit absente, nous laissant invariablement avec un coucher de soleil.

La partie sonore est plutôt discrète, avec des thèmes très subtils et en relation avec les environnements, tandis que la partie doublage est restituée en version originale (anglais) et des voix plutôt correctes dans l'ensemble.

DURÉE DE VIE : Quatre heures trente suffiront à voir le bout de cette aventure. Cette durée de vie qui pourrait sembler exagérée para rapport aux nombre limité d'énigmes et de la taille de la carte s'explique par plusieurs points :

D'une part le jeu se veut très minimaliste sur la résolution des énigmes, et vous laisse seul quant à comment résoudre un point, ou trouver un objet nécessaire, qui ne sera pas en surbrillance dans le décor.

De quoi passer des heures et des heures à chercher un objet bien dissimulé dans le décor, alors même qu'il n'a pas vraiment de place dans une certaine logique (comme le fait de chercher à reconstruire une lampe pour aller dans un caveau, qui ne sera finalement pas utilisée). Un parti-pris parfois frustrant, tant certains énigmes semblent logiques, et d'autres complétement ubuesques.

D'autre part, le jeu ne vous permet pas de revenir au début de la carte d'un claquement de doigts. Il vous faudra traverser toute la carte si jamais, comme par exemple à la fin se débloquant avec 100% des énigmes résolues, vous constatiez que vous aviez loupé quelque chose.

De quoi rager si on loupe dès le début une énigme importante, et de se retaper tout le trajet pour revenir au début, en sachant qu'ils auraient pu exploiter la carte du raccourci.

INTÉRÊT : Petite promenade moins bucolique qu'elle n'en a l'air, "The Vanishing Of Ethan Carter" en Redux Edition offre de superbes paysages, pour une expérience finalement un peu en dent de scie.

Si l'endroit peut vous sembler petit, le fait de faire de multiples allers-retours pour progresser devient ici quelque peu fastidieux.

Idem pour les énigmes, dont certaines étonnent par leur simplicité, tandis que d'autres sont totalement issues de l'esprit d'un aliéné.

Mais le jeu sait conserver son charme, son aura, avec cette histoire tragique qui trouvera son dénouement dans sa toute fin, sans avoir oublié de nous envoyer dans plusieurs mondes, du court instant dans un survival-horror à ce petit passage en orbite.

Un titre quelque peu imparfait, mais qui peut séduire. Un pari plutôt réussi pour le studio "The Astronauts", formé par d'anciens de "People can fly", à qui on doit des titres comme "Painkiller".

12/20






















































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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.