DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Dani Clayton, une jeune institutrice au passé trouble, est engagée pour veiller sur Flora et Miles, deux orphelins vivant dans un manoir isolé en pleine campagne. Les enfants, comme tous ceux qui vivent dans la demeure, cachent un terrible secret qui ne va pas tarder à bouleverser la vie de la nouvelle employée. Peu à peu, d'effrayantes apparitions viennent la hanter.

AVIS : En fait, "Bly Manor" est plus ou moins la saison deux de la série "The Haunting of Hill House".

Mais les deux intrigues n"ont quasiement rien en comment, et chacune se prédestine à narrer une histoire alambiquée de fantômes dans une vaste demeure.

Et cette fois, nous sommes transportés dans les années 80, avec Danielle Clayton (Victoria Pedretti), prof américaine exilée en Angleterre, et qui va accepter comme job le suivi de deux orphelins, vivant dans un immense manoir avec le personnel, suite à la mort de leurs parents.

Danielle semble touchée par un lourd passé, et quelques apparitions nous font craindre le pire.

Mais ce ne sera rien par rapport à ce que lui réserve la demeure, et ses occupants.

"Bly Manor" commence comme une histoire de fantômes, à l'image de la précédente saison, mais va aller vers quelque chose de différent.

Le showrunner Mike Flanagan propose quelque chose de différent, et espère ainsi ne pas tomber dans un processus de "redite", ou "répétition.

Son histoire est alors plus torturée que dans "Hill", qui elle jouait sur les artifices d'un film d'horreur segmenté en épisodes.

Ici, les neuf épisodes s'amusent à brouiller les pistes, à prendre plusieurs directions, à étoffer les différents personnages, si bien qu'à un moment, on se demande vraiment de quoi il s'agit.

C'est vers la toute fin que toutes les cartes sont distribuées, avec un épisode charnière qui s'amuse à tordre la réalité et nos convictions.

Un exercice périlleux, car d'une part la longueur de certains passages ne se prêtait guère la l'exercice, et le fait de nous chambouler une fois encore peut sembler préjudiciable.

Et c'est sans doute là le gros défaut de cette saison, qui cherche parfois à se démarquer. Si elle le réussit sur certains points, la redondance de certains actes peut déstabiliser.

Mais dans l'ensemble, c'est une saison correcte, bien qu'imparfaite. Le casting pour cette saison est vraiment de qualité, les décors sont toujours aussi impressionnants et donnent l'envie de voir une adaptation d'une célèbre licence de Capcom dans ce genre de lieux.

En fait, la meilleure définition de cette saison apparait à la toute fin, puisque une simple réplique résume totalement ces neuf épisodes. D'ailleurs, cette fin est d'une beauté et d'une mélancolie qu'elle parviendrait même à nous émouvoir.

C'est donc en partie une réussite, qui mise avant tout sur l'audace d'un showrunner de sortir de sa zone de confort pour nous proposer du contenu exclusif.
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.