DarkWolf Site Admin
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Posté le: Mer Juil 28, 2021 1:08 pm Sujet du message: RESIDENT EVIL : INFINITE DARKNESS |
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SYNOPSIS : Une série animée en CGI mettant en scène deux personnages iconiques de la saga vidéoludique Resident Evil : Claire Redfield et Leon S. Kennedy.
AVIS : Pour les 25 ans de Resident Evil, Capcom a décidé de sortir le grand jeu, avec un nouveau film, faisant office de reboot après la saga commanditée par Paul W. Anderson, et deux séries : une en live, et Infinite Darkness, en CGI, comme les précédents films sortant en parallèle de ceux d'Anderson.
Les fans seront aux anges, mais attention, car les moults promesses du passé ont donné droit à des résultats souvent "discutables". Si on met de côté les films live d'Anderson, les films d'animation Resident Evil étaient plaisant, se calquant sur un même schéma, et souvent les mêmes protagonistes (alors qu'on a du monde en stock.
C'est donc sans surprise qu'on retrouve encore Leon, un des personnages emblématiques de la série, et Claire Redfield, soit nos deux héros de "Resident Evil 2", le jeu (et son remake).
S'il est vraiment dommage que d'autres personnages ne soient pas mis en valeur (bon sang Jill Valentine les gars...Jill!!!!!), cette série nous permet de découvrir quelques événements ayant lieu juste après les déboires de Leon dans "Resident Evil 4", le jeu.
Une nouvelle fois, une conspiration, une nouvelle fois un pion dans la haute stratosphère qui tire les ficelles d'une sombre machination, voulant renverser la face du monde et se faire du profit avec des armes biologiques.
L'occasion de découvrir deux personnages, du vétéran Jason à l'assistante Shen May.
Tout se beau petit monde se retrouve alors que la Maison Blanche est attaquée par des zombies, que l'armée américaine est envoyée dans un territoire jouxtant la Chine et crée des tensions politiques...
Une intrigue convenue, permettant d'avoir quelques scènes de combat à se mettre sous la dent.
Mais tout ceci est en fait lié au format que Netflix et Capcom proposent.
Car à la base, on nous parlait de 8 épisodes, un schéma correct permettant dans la plupart des cas d'éviter les longueurs, pour proposer un condensé synthétique idéal pour le binge-watching.
Et là, stupeur et tremblements : nous n'avons droit qu'à 4 épisodes, la série étant en théorie composée de deux saisons.
Mais pire, les épisodes ont une durée moyenne de 25 minutes.
Donc au final, vous avez droit à un film découpé en 4, avec redondance de scènes entre chaque.
C'est très très maigre, et limite incompréhensible d'avoir choisi ce format, quand un film aurait suffit.
Pourtant, les qualités sont là : visuellement, on a franchi un pas entre le tout premier film (Degeneration), c'est visuellement très agréable, c'est moins foutraque que le dernier (Vendetta), la bande-son n'a pas à rougir face à d'autres grandes productions, et l'intrigue pouvait être plus intéressante, avec sa dimension politique.
Mais en si peu de temps, on est limite dans le cliché d'un épisode d'une série télé classique, où le méchant est vite présenté, vite expédié, l'effet de surprise se découvre dès le premier épisode, et l'articulation narrative revient à l'identique par rapport à tous les autres médias, que ce soit les jeux ou les films.
Grosse douche froide, pour ce qui semblait être parti pour être le fleuron de 2021 côté Resident Evil. Car les espoirs se tournent désormais vers le film et la série live (aux choix totalement contestables), et honnêtement, ça fait peur. On pensait pas dire cela d'une saga qui joue justement sur ce sentiment, et qui a prouvé par le passé qu'elle était capable de bien le gérer.
Wait & see, on n'attend la suite, et les autres adaptations pour se rassurer...ou pas. _________________ Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.
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