DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Un jeune homme passionné de jeux vidéo se retrouve avec ses deux amis dans un Tokyo alternatif où ils doivent disputer de dangereuses parties pour survivre.

Adaptation du roman graphique éponyme de Haro Aso.

AVIS : Pour comprendre "Alice in borderlands" (ou tenter de comprendre), il faut revenir bien en arrière, avec des séries mythiques comme "Twilight Zone", qui, le temps d'un épisode, vous balançaient dans un univers improbable, avec une multitude de questions à vos lèvres, jusqu'au dénouement final.

Une marque de fabrique qui permis l'arrivée de petits bijoux comme "Cube" de Natali, "The Plateform", "The employer" et pour être plus proche de Borderlands, la série Gantz.

Toutes ces œuvres ont en commun de mettre à mal un groupe d'individus, dans une série d'épreuves plus ou moins morbides, dans un monde qui semble totalement déconnecté du nôtre.

Entre volonté de savoir ce qui se passer réellement, et énigmes machiavéliques, "Alice In Borderlands" arrive rapidement à susciter l'intérêt, après un premier épisode quelque peu déstabilisant.

Nous retrouvons alors une bande d'amis qui d'une seconde à l'autre, se retrouvent dans un Tokyo vidé de toute forme de vie, à part quelques élus qui doivent participer à des jeux en relation avec des cartes à jouer, pour des épreuves où trahison, réflexion et rapidité sont nécessaires.

Entre la volonté de savoir réellement qui tire les cartes (sans jeu de mots), voir un héros geek limite otaku réussir à cerner à la manière de Dr House la solution à une énigme, on se prend vite au jeu, avec toujours cette envie d'en voir, et d'en savoir plus.

Progressivement, les personnages vont se succéder, avec du mélo bien évidemment. Ca va, c'est pas trop mièvre, voire parfois surprenant.

Vers la fin, la donne est quelque peu modifiée, et l'orientation prise et légitime donne une nouvelle orientation, pour quelque chose qui au final s'avère bien plus trash que ce qu'on avait pu voir jusqu'alors.

"Alice in Borderlands" est le genre de série à binger une fois qu'on s'est pris au jeu, avec une seule envie, voir la suite au plus vite.

En terme de défauts, il n'y a pas grand chose à dire, car techniquement, ça tient la route, certains flashbacks permettent d'en savoir un peu plus sur les protagonistes sans couper sévèrement le rythme ou devenir barbants.

Seuls quelques passages sont un peu moins réussis, notamment au début, ce qui pouvait laisser craindre le pire pour la suite. Mais on est bien vite rassurés au fur et à mesure que les personnages prennent de l'ampleur, comme le récit.

Vivement la saison 2 du coup!
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.