DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Série anthologique qui retrace les légendes urbaines régionales des Etats-Unis (Colorado, Floride, Iowa, Kansas, Michigan, Minnesota, Missouri, Oregon ou encore Washington).

AVIS : Si vous pensez que cette série va étaler durant 50 épisode chaque légende urbaine de chaque état américain, ben c'est pas totalement le cas.

Cette série, actuellement étalée sur deux saisons (de respectivement 14 et 10 épisodes), propose en fait des sketchs, comme les films à sketchs ou les séries à la "Contes de la crypte", avec un format particulier : chaque histoire s'étalera sur 2 ou 3 épisodes, chacun durant 5 à 10 minutes grand max.

Cela est sans doute pensé pour titiller la curiosité du spectateur, car le ou les premiers épisodes de chaque segment se terminent toujours de façon brutale, nous laissant sur notre faim.

En gros, sur ces deux saisons, on aura alors l'occasion de voir 9 états, ce qui laisse encore de la marge pour Sam Raimi, producteur, de nous livrer encore quelques saisons.

Alors, à proprement parler, de quoi ça parle? Et bien ce sont donc des légendes urbaines, comme on peut en avoir partout dans le monde, et plus précisément ici pour chaque état composant le sol américain.

Chaque segment a sa propre identité, ses guests qui font plaisir à (re)voir (comme Christina Ricci, Lulu Wilson ou Taissa Farmiga).

Pour les intrigues, on retrouve de tout et n'importe quoi : le bigfoot et son fils, des rites sud-américains avec possession, une pelote de fil dévoreuse, un bizutage aux portes de l'enfer, le manoir qui a inspiré Shining, des esprits d'enfants, un cimetière lugubre, l'escalade d'une éolienne, une femme avec un bras en or...

Forcément, la qualité est plus ou moins présente, mais dans l'ensemble, c'est du bon boulot, de bons jeux d'acteurs, de bons effets spéciaux, un peu de cynisme et de gore.

Une recette traditionnelle pour les sketchs, qui fonctionne plutôt bien ici.

Au point qu'on est prêt à voir la suite!

Mention pour le sketch "Grey Cloud Island (Minnesota)" de la première saison, qui mériterait à lui seul un long métrage, avec le background qu'il libère. D'autres histoires, comme celles du bigfoot, sont plus anecdotiques, et sont les victimes d'un format court qui prive d'une certaine richesse narrative.
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.