DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Une vente d’armes clandestine doit avoir lieu dans un entrepôt désert. Tous ceux qui y sont associés se retrouvent face à face : deux Irlandais, Justine, l’intermédiaire, et le gang dirigé par Vernon et Ord. Mais rien ne se passe comme prévu et la transaction vire à l’affrontement. C’est désormais chacun pour soi… pour s’en sortir, il va falloir être malin et résistant.

AVIS : prenez deux gangs, enfermez les dans un hangar, et laissez faire pendant une heure trente.

C'est en gros le concept de "Free Fire" de Ben Wheatley, qui s'adonne ici à l'exercice périlleux du huis-clos.

Exercice difficile, car la tâche la plus ardue est de captiver son spectateur tout du long, et de savoir renouveler l'expérience avec un rythme bien précis, et éviter la lassitude d'un décor qui ne change pas, ou quasiment peu.

Et c'est là que "Free Fire" montre des signes de faiblesse, malgré un "fucking casting" (Cillian Murphy, Brie Larson, Sam Riley et Sharlto Copley).

Suite à l'introduction faisant monter crescendo la tension entre les deux groupes, on assiste alors à une lonnnngggggguuuueeeeee scène de fusillades, quasiment non stop, où des gars se tirent dessus sans la moindre interruption.

Première question : quid des munitions?

Deuxième question : quid de la cohérence médicale?

Car dans ce film, nos personnages ont la peau dure, mais vraiment très dure.

Quasiment personne ne meurt pendant une heure, tous pourtant blessés à des endroits sensibles.

Certes, cela renforce un petit côté comique, et aussi effet surprise.

Mais son abus finit par ne plus donner de cohérence au film, qui ressemble alors plus à une partie de jeux vidéo en ligne où les personnages ont un fucking level.

Certains dialogues tentent de donner dans un côté badass, mais ça réussit pas souvent (bon ok, le "je récupère" d'un gars au sol avec une balle dans la tête marque de sérieux points!).

Y'avait matière, pourtant. Mais une meilleure gestion de l'espace, des personnages, de la dramaturgie aurait donné quelque chose de bien plus couillu.

Et dans le genre, on a eu récemment droit à "The Hunt", qui proposait lui aussi sol lot de personnages badass qui se mettent sur la gueule, mais cette fois avec brio.

06/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.