DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Emma Collins, une éminente biologiste marine, et son équipage ont installé un laboratoire au milieu de l'océan, au-dessus d'une ville insulaire qui a été engloutie, afin d'observer l'accouplement des grands requins blancs. Malheureusement, les requins-taureaux améliorés sont également là avec leur propre objectif d'évolution : se croiser avec les grands requins blancs, plus imposants et plus rapides, afin d'engendrer une nouvelle race de squales..

AVIS : Une fois encore, nous sommes face à des requins mangeurs d'hommes et des humains pris au piège dans une zone confinée.

Pourtant, si le second volet n'était pas bon du tout, on pouvait pas faire pire.

Et du coup, ce troisième chapitre prend des revendications plus modestes, et se concentre à nous proposer cette fois quelque chose de plus consistant.

Cela commence par les personnages, avec une équipe soudée et quelques personnages charismatiques, avec en tête Tania Raymonde et Emerson Brooks, le geek et l'asiatique de service, mais dans l'ensemble, de bons personnages, qu'on a plaisir à suivre.

L'intrigue, elle, fait le lien avec les deux autres films, mais sait s'en éloigner pour revenir aux fondamentaux : la menace sous-marine omniprésente, le danger permanent.

C'est plutôt correct sur ce point, et on rajoute à cela des antagonistes humains, avec tout ce que cela implique : le grand méchant ambitieux, l'autre connu de l’héroïne pour leur romance passée et son approche plus réfléchie...

Cela fait sans doute cliché dans l'ensemble, mais c'est assez bien ficelé pour que la monotonie ne soit pas au rendez-vous, voire même un vil plaisir à parier sur qui va s'en sortir.

Car c'est une des marques de fabrique de cette saga : nous surprendre avec des morts inattendues, ou du moins pour des personnages peu conventionnels par rapport à leur probabilité à s'en sortir vivant.

En n'oublions pas le gore, pas assez généreux, mais tout de même présent .

Le seul gros bémol du film, c'est sans doute ses effets spéciaux, et en particulier ses requins : ça sent la synthèse sur plusieurs plans, ce qui casse un tout petit peu l'ambiance. Mais cela fait sans doute partie du risque d'un budget très étriqué.

On n'en attendait rien, et finalement cette suite de suite n'est pas si mauvaise. Elle aurait pu être meilleur, c'est indéniable, mais on évite l'anti nanar (le film qui se prend pour un nanar mais qui oublie d'être marrant).

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.