DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Après avoir réalisé des photos avec un vieux polaroïd qu'elle a trouvé, Bird Fitcher se rend rapidement compte que quelque chose cloche... En effet, les personnes sur les clichés semblent toutes rencontrer un destin funeste.

AVIS : Lars Klevberg adapte son court pour une version longue de son œuvre, en prenant le soin d'étoffer l'intrigue pour la rendre plus consistante.

Ainsi, on part sur une sorte de malédiction un peu à la "Destination finale" : si vous êtes pris en photo avec ce vieux appareil, et bien vous allez mourir dans les prochaines heures.

Mais contrairement à la saga mettant en scène la mort et ses parties macabres, nous sommes ici face à une malédiction plus traditionnelle.

Le modus operandi étant différent, il en est tout autrement pour la forme de la malédiction, prenant ici une forme on ne peut plus classique, avec cependant un petit signe distinctif : un esprit un peu touché par des crises d'asthme, à en croire sa respiration un peu poussée et suffocante.

Pour le reste, c'est très très conventionnel : un agenda des meurtres orchestré au métronome, une recherche de la vérité pour conjurer le sort, un petit twist qu'on ne sentait pas venir, et puis un final certes classique.

Bref, "Polaroïd" n'invente pas la roue, mais reste charmant, et s'offre quand même au casting Mitch Pileggi, Monsieur Shocker et le big boss de Mulder et Scully.

Il manque à Polaroïd un petit plus pour être vraiment fun, comme des meurtres un peu plus graphiques et originaux, là où Klevberg opte pour un côté soft, lui conférant un aspect quelque peu "fade" aux agissements du spectre.

"Ploaroïd" est très correct, certes un peu trop classique quant à son approche, et aurait pu donner dans le sensationnel, sans tomber dans le grotesque.

On n'est pas dans l’expectative d'une hypothétique suite, mais sait-on jamais...

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.