DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : L’énigmatique M. Roarke donne vie aux rêves de ses chanceux invités dans un complexe hôtelier luxurieux et isolé. Mais quand leurs fantasmes les plus fous se transforment en véritables cauchemars, les invités n’ont d’autre choix que de résoudre les mystères de cette île pour en sortir vivants.

AVIS : Vous connaissez sans doute cette vieille série, "L'île fantastique", avec cet homme et son subalterne de petite taille qui le temps de plusieurs épisodes, réalisaient le rêves de saisonniers dans une ambiance bon enfant.

Blumhouse, le studio qui a un peu le vent en poupe en ce moment, décide d'adapter cette série en film, en l'actualisant et en le contextualisant bien évidemment.

Un pari risqué, car on se demande ce qui peut découler d'un studio connu pour ses oeuvres plus sombres, et cette série très familiale.

Et bien ils ont décidé de surprendre tout le monde avec ce qu'ils savent faire de mieux, une version dark de l'univers précédent, qu'on peut revoir en quelque sorte comme un reboot.

Nous avons donc un groupe d'inconnus se retrouvant sur une île paradisiaque, et un hôte s'efforçant de les impressionner avec un seul leitmotiv : leurs souhaits vont être exaucés.

Mais comment cela est-il possible? Et bien c'est là que le film balance dans le fantastique, voire la science-fiction, ce qui nous renvoie à de vagues souvenirs de "Lost", pour cette version.

Et de constater que tous vos souhaits ont un prix, qui peut se payer au prix fort.

C'est ainsi que toutes les histoires liés à chaque protagoniste vont petit à petit s'enliser dans quelque chose de plus macabre, du lugubre annonciateur de gros soucis.

Dès lors, le film part dans plusieurs directions, prend référence dans d'autres grands classiques ("Platoon", "Hostel") pour jouer aux montagnes russes avec nous, et nous gratifie même d'un petit retournement de situation qu'on a pas vu venir, même s'il reste du coup un peu, voire beaucoup capillotracté (avec les explications un peu foireuses pour y voir plus clair).

C'est plutôt pas mal, certes un peu maladroit, mais on évite un live de "Sous le soleil".

"Nightmare Island" aurait pu aller encore plus loin dans l'étrange, le contexte l'aidant.

Cela reste en état un film potable, amusant, mais qu'on sent bridé et ne permettant pas d'aller au bout de ses idées.

Reste cependant un casting honorable (Maggie Q, Michael Peña, Michael Rooker,...)

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.