DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : Médecin légiste à Berlin, Paul Herzfeld dirige le service de médécine légale de la BKA et s'occupe des cas les plus ardus. Un matin, alors qu'il autopsie le cadavre d'une femme sans mâchoire, il découvre dans son crâne une capsule métallique renfermant un morceau de papier où est inscrit un numéro de téléphone et le prénom de sa fille de 17 ans, Hannah. Quand il l'appelle, il comprend qu'il ne s'agit pas d'un canular morbide et que sa fille a été enlevée par un tueur en série, un certain Erik. Il tombe sur un message qu'elle lui a adressé : s'il appelle la police, elle mourra. (Wikipedia)

AVIS : Attention, ce film peut vous intéresser seulement, et seulement si vous avez le coeur bien accroché.

Pourquoi? La raison est simple et tient en un seul mot : autopsie.

A l'heure où les épisodes de séries médicales vous montrent en détail l'anatomie humaine, ici on passe un cap avec des autopsies franchement soutenues, où il est fortement déconseillé de manger avant, pendant, mais aussi après.

Les raisons de ces dernières? Des indices qu'un tueur en série aura pris le temps de disposer, et que notre légiste en chef va devoir recomposer pour retrouver sa fille victime d'une enlèvement.

Mais quelque chose cloche dès le début, mais de façon volontaire. On se rend compte que tout cela est bien plus qu'un enlèvement, et le scénario s'amuse à nous malmener lui aussi avec moult rebondissements, soupçons sur la majorité des personnages.

Car sous ses faux airs de "Silence des agneaux", "Abgeschnitten" met en parallèle deux personnages, avec d'un côté le légiste et sa traque pour sauver sa fille, et de l'autre une jeune femme bloquée sur une île après une tempête, et liée avec cette affaire.

La cohabitation entre les deux va donc opérer, si on peut le dire ainsi, et créer en quelque sortes deux intrigues menant à une et une seule conclusion, cela est habile, mais tasse plus ou moins l'intrigue en la complexifiant parfois un peu trop.

"L'inciseur" (c'est son titre en V.F.) est un polar correct, très très très violent de part les nombreuses autopsies, mais aussi les scènes de viol qui, si elles étaient suggérées dans le grand classique américain sus-cité, sont ici montrées de façon glaciale.

En résulte un film qu'il ne faut pas mettre entre toutes les mains, mais qui trouvera sûrement un public adepte de ce genre de faits divers romancés.

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.