DarkWolf Lair

[DarkWolf]

SYNOPSIS : 27 ans après la victoire du Club des Ratés sur Grippe-Sou, le sinistre Clown est de retour pour semer la terreur dans les rues de Derry. Désormais adultes, les membres du Club ont tous quitté la petite ville pour faire leur vie. Cependant, lorsqu'on signale de nouvelles disparitions d'enfants, Mike, le seul du groupe à être demeuré sur place, demande aux autres de le rejoindre. Traumatisés par leur expérience du passé, ils doivent maîtriser leurs peurs les plus enfouies pour anéantir Grippe-Sou une bonne fois pour toutes. Mais il leur faudra d'abord affronter le Clown, devenu plus dangereux que jamais…

AVIS : Voici donc la suite tant attendue des aventures de nos jeunes amis, cette fois quasiment 30 ans plus tard.

Grippe-Sou a été effacé de la mémoire pour la plupart de nos jeunes, amis, mais la malédiction séculaire des 27 ans va vite les rappeler à l'ordre, ou plutôt un de leurs amis, qui souhaite en finir une bonne fois pour toutes face à l'infâme démon, ce dernier étant récemment revenu dans la bonne ville de Derry.

Le chapitre deux est une suite logique, et vient clore l'adaptation de l’œuvre de Stephen King, ce dernier y faisant d'ailleurs une petite apparition.

Nos gamins ont bien grandis, et la casting 4 étoiles vient prendre la relève, sans oublier une dose de nostalgie en faisant la jonction à plusieurs reprises avec leur passé.

Et les acteurs adultes ont été choisis judicieusement, avec des talents confirmés, mais aussi un mimétisme certain avec leur pendant ado.

Ainsi, on retrouve James McAvoy, Jessica Chastain, Jay Ryan, Isaiah Mustafa, James Ransone ou encore Bill Hader, sans oublier bien évidemment Bill Skarsgård.

Et le film, en s'appuyant principalement sur le personnage de Bill (le bègue), met en avant une des difficultés majeures d'une œuvre : proposer une fin digne de ce nom.

Et c'est malheureusement le cas ici, car contrairement au premier volet, cette suite fait moins peur, est trop prévisible, même si les apparitions du clown sont toujours synonymes de sursauts.

Mais la peur, elle, n'est plus vraiment là. Limite on rigole face aux différents traitements qui vont être infligés à chacun de nos personnages, avec des créatures parfois grotesques en guise de moments forts.

Il faut dire qu'une suite a toujours l'inconvénient de partir avec certains handicaps, comme l'effet de surprise en moins. Le réalisateur Andy Muschietti s'y colle en donnant suite à sa première œuvre, pour une suite de quasiment trois heures.

Mais surtout, on retrouve plus que jamais la touche King dans cette suite, avec son appétit pour les spectres venant hanter le commun des mortels (voir la scène de l'asile).

Il aurait sans doute fallu de s'éloigner de l’œuvre originale pour réussir à nous livrer une bonne fin, toute objectivité confondue. Car ici, c'est un peu du too much, du grand spectacle pour nous envoyer pendant plusieurs minutes des déluges d'effets spéciaux, tuant dans l’œuf toute tension palpable (c'est comme un Harry Potter mature).

Il y avait tant à faire, surtout en vue du premier chapitre plus que réussi, mais le fait de vouloir rester fidèle à l’œuvre de base a sans doute soulevé un problème majeur, et antédiluvien : les fins réussies. Le film n'est certainement pas mauvais, bénéficie d'une technique de haute volée et d'un casting le suivant, et les quasi 3 heures passent sans peine, mais il convient de tout à chacun d'apprécier ou non ce final qui pouvait être plus pertinent, mais devant alors pour cela s'éloigner de sa fidélité à l’œuvre initiale.

12/20
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Cogito Lycanthropus ergo sum Lycanthropus.